Coupés, colorés, abîmés : j’ai fait n’importe quoi avec mes cheveux…

28,Déc,2018 | Journal de pousse | 12 commentaires

J’ai délaissé le blog durant des années et la vie a suivi son cours. Ici, le temps a été suspendu en 2012, comme vous pouvez le voir dans l’historique de mes cheveux, que je retrace depuis 2006, afin partager avec vous mes tribulations pour obtenir de beaux cheveux long, au naturel.

Or, tout parcours est semé d’embuches, de changements, de renonciations… ces épreuves et ces doutes nous permettent de grandir, de nous recentrer et de nous corriger en questionnant notre voie.

Pour celles et ceux que cela intéresse encore, je reviens vous présenter un bilan de mes cheveux et des péripéties qui nous sont arrivés ces six dernières années !

A quoi ressemblent-ils aujourd’hui ? Photo en fin d’article…

Un relâchement progressif, faute de temps

Vous serez peut-être déçu(e)s d’apprendre qu’au fil de ces années, j’ai relâché mes efforts, et j’ai même arrêté, pendant plusieurs mois, les soins naturels… Non par manque de conviction, mais par relâchement. En effet, ma vie professionnelle me laissait de moins en moins de temps pour prendre soin de mes longs cheveux.

A moins d’avoir des cheveux en excellente santé dès le départ (la nature distribue ses cartes inégalement…), garder de longs et beaux cheveux exige beaucoup d’investissement. 

Lorsque j’étais étudiante par correspondance, je laissais certains masques poser des heures en journée, voire toute la nuit, pour shampouiner consciencieusement tout cela le lendemain matin.

Je laissais mes cheveux sécher à l’air libre (et comme ils arrivaient au bas des reins, cela durait minimum 3h… sauf l’été).

Je passais des heures à chercher les meilleurs conseils, les recettes, apprendre, tester, « tambouiller » à la maison…

Je fabriquais mes propres après-shampoings, masques et shampoings.

J’entretenais ma coloration au henné : celles qui en font savent tout ce que cela implique (en terme d’application, de ménage, de pose…).

Enfin, chaque soir, je passais au minimum une demi-heure à démêler mes cheveux, à l’époque où ils étaient le plus long (haut des fesses).

Donc, j’ai progressivement relâché mes efforts… Pour éviter les nœuds, je les attachais de plus en plus lorsque je sortais, puis à la maison car ils me gênaient. J’ai zappé les masques, la pose de l’après-shampoing, puis la préparation du shampoing personnalisé. Pendant quatre ans, j’utilisais seulement une base lavante neutre.

Une baisse de budget…

Lorsque j’ai terminé mes études, et entre deux recherches d’emploi, mon budget a considérablement baissé.

Je ne pouvais plus dépenser quarante euros par mois, pour tester de nouveaux produit, des huiles différentes, des poudres, comme auparavant… J’ai réduit les soins à des choses plus basiques, comme une huile végétale pour un bain d’huile, une huile essentielle (bois de rose), et quelques ingrédients fondamentaux : aloé vera, phytokératine, collagène végétal ou vitamine B5.

Forcément, ma créativité a diminué. Ma motivation aussi.

J’aurais dû, et j’ai tenté de le faire, proposer plus de recettes adaptées aux petits budgets sur ce blog.

En effet, lorsque l’on connaît bien les besoins de ses cheveux, il n’est pas nécessaire d’avoir un magasin bio chez soi. Et un ingrédient a plusieurs usages (l’huile de coco par exemple, pour la peau et les cheveux).

A certaines périodes, je n’avais plus envie de payer des frais de port sur internet pour acheter ma base lavante (et que je ne voulais/pouvais pas y ajouter d’autres ingrédients) : j’ai progressivement réutilisé des shampoings et des après-shampoings du commerce… Au début, j’essayais de choisir des produits bios. Mais honnêtement, aucune composition de produits vendus en supermarché n’est véritablement propre et d’aussi bonne qualité que ceux que vous fabriquez vous-même, en sélectionnant vos ingrédients.

cheveux longs virginie vota
En 2016

C’est un fait. Irréfutable. Donc, vous faites un compromis sur la qualité…

Et forcément, vous ne voyez pas de résultats extraordinaires.

Et si comme moi, vos cheveux sont fragiles, ils se dégradent…

Pendant un an, j’ai simplement utilisé l’Ultra Doux de Garnier (Avocat et Karité), parce que c’était plus facile. Et que j’avais perdu toute motivation. Aussi, c’était beaucoup moins cher… J’avais d’autres choses en tête que les soins capillaires, il faut l’avouer.

L’obsession ou le perfectionnisme

Paradoxalement, je suis devenue ultra-perfectionniste, capillo-obsédée  !

A force de partir en quête du cheveux-parfait, ces dernières années, je traquais le moindre défaut. L’effet « Instagram » n’aide pas, dans un monde de retouches où d’autres sont toujours « plus », ont toujours « mieux ». On se compare et on se dévalorise…

J’ai finis par trouver mes cheveux moches, abîmés, pas assez ceci ou pas assez cela. Ils étaient très lisses, doux et brillants, mais je ne supportais plus les fourches qui montaient. Couper les pointes n’aidait pas à les éradiquer car elles se situaient 2 à 4 cm au-dessus. Et devant, un peu partout…

cheveux longs virginie vota
En 2017

Je les sentais en passant ma main dedans. Mon peigne s’accrochait en démêlant. Je voulais atteindre la perfection, due après tant d’efforts. Mais la perfection n’est pas de ce monde, et il faut jouer avec les cartes que l’on a. Tirer parti de son potentiel.

En regardant des vidéos ou des photos prises il y a un ou deux ans : sur le moment, je ne voyais que les défauts. A présent, je ne comprends pas comment je me suis focalisée sur cela… ils étaient magnifiques.

J’ai cédé aux effets de mode (influence des réseaux sociaux)

Le henné reste à mes yeux la coloration végétale la plus extraordinaire ! Mais comme toute chose, il faut peser le pour et le contre. Mon problème ? Au fil des applications, la couleur devient de plus en plus foncée. Et j’en ai eu marre de cet auburn-roux-marron…

Dans un premier temps, je voulais redécouvrir la vraie couleur de mes cheveux. Alors j’ai laissé repousser. C’était chouette de retrouver ma teinte d’origine, dont j’ignorais la dénomination par le passé : un « châtain clair cendré ».

Mais surprise ! J’ai découvert un grand nombre de cheveux blancs.

Des mèches entières sur les tempes. Ailleurs, sur le dessus, je ne saurais en évaluer la proportion, mais ils étaient clairement visibles, de loin, bien que clairsemés. Cela me posait problème. Je complexais.

Je ne savais pas comment faire pour l’avenir, lorsqu’il y en aurait de plus en plus, pour la « transition »… Je trouvais que l’effet n’allait pas. Que cela donnait une allure terne et négligée. Que cela me vieillissait.

En plus, mes longs cheveux n’avaient pas spécialement de forme. Le poids les rendait très raides. J’avais le sentiment qu’ils constituaient un rideau autour de mon visage. Un rideau triste.

Après beaucoup de recherches et de réflexion, un soir, j’ai décidé de couper mes longs cheveux. C’était en janvier 2018. Terminée, l’aventure. Délivrée enfin, de l’obsession.

Les couper, c’était comme couper une partie de moi, de ma vie.

C’était aussi expérimenter un « nouveau départ » : ce que cela fait, d’avoir des cheveux (plus) courts. C’était tellement léger ! J’ai vu que certaines blogueuses étaient, elles aussi, passées par cette étape.

Tout ce qui paraissait mieux sur les autres, je voulais de même sur moi.

Bref, j’avais envie de renouveau… et pour cela, les colorations chimiques sont une tentation facile.

J’ai voulu devenir blonde !

N’ayant aucune connaissance, j’ai coloré mes cheveux avec Olia de Garnier, « la coloration à l’huile », pour me donner bonne conscience. J’ai choisi le blond clair cendré. C’était excitant, sur le moment…

Coloration blond cendré foncé Olia de Garnier
En 2018

Cela l’était moins lorsque j’ai rincé la coloration après vingt minutes. La texture de mes cheveux avait irrémédiablement changée… Ils paraissaient tellement fins, fragiles, glissants, comme laqués par le silicone chimique, ce cache-misère qui empêche de voir l’ampleur des dégâts.

La couleur n’était pas ratée -cependant, je ne pouvais pas m’avouer qu’elle ne mettait pas spécialement la carnation de mon teint en valeur. En vérité, je n’ai pas réussi à obtenir le « cendré » que je recherchais tant : les reflets roux du henné persistaient. 

Et bien sûr, comme c’était encore « trop foncé » à mon goût, et que je n’avais pas les moyens d’aller chez le coiffeur (en fait, je craignais qu’il m’annonce qu’avec ma teinte, il est impossible d’obtenir le résultat espéré), j’ai rappliqué une couche, un mois après, un « blond miel doré » (oui, tentons le tout pour le tout !).

Blond miel doré Olia de Garnier

A partir de là, j’ai flingué mes cheveux.

Bien sûr, je n’ai pas « entretenu » la couleur, car les parabens et le silicone me répugnaient. Bien-sûr, une fois le vernis écaillé, le véritable état de mes cheveux était impossible à cacher.

C’est simple : tous les problèmes que je tâchais de corriger sur ce blog me sont revenus en pleine face.

Cheveux cassants, secs, paille, qui gonflent sous l’humidité, prennent le pli des élastiques. Puis, des cheveux ternes, fourchus, incoiffables, avec des épis, des mauvais plis. Le bad-hair day quotidien. Des mèches qui semblaient laminées au rasoir. Plein de cheveux cassés en haut du crâne.

J’ai fermé les yeux. Il faut faire des bêtises et des erreurs (parfois) pour repartir du bon pied.

En juillet 2018, malgré une repousse correcte (1 cm par mois), j’ai décidé de recouper toutes les pointes colorées et abîmées car je ne les supportais plus. J’y suis allée un peu fort du ciseau… Et je me suis retrouvée avec un vrai carré, sous les oreilles.

Bien sûr, les racines sont redevenues apparentes, au bout de quelques mois. Et je n’aimais pas trop l’effet « bicolore » car les deux teintes (cendré et doré) ne s’accordaient pas à mon sens.

Repousse racines cheveux décolorés

Remarquez aussi à quel point la couleur s’est ternie et a même viré au roux bizarre…

Impossible, avec le nombre de cheveux blancs, de laisser la repousse tranquille. Pour cacher les cheveux blancs en douceur et neutraliser les reflets roux plus apparents, j’ai testé le cendreur de Patrice Mulato : efficace, mais trop léger et cela part en 3 shampoings.

Retour vers le henné !…

Après réflexion, en pesant le pour et le contre, j’ai appliqué un Henné d’Egypte durant quatre heures.

J’en suis ressortie rousse (les premiers jours), et mes cheveux, pour la première fois depuis des mois, sont redevenus doux, brillants et plus épais ! Ensuite, la couleur s’est progressivement affadie. 

Où en suis-je actuellement ?

Mes cheveux poussent très lentement. Et passent par des longueurs critiques (vous savez, la longueur où les pointes repiquent dès qu’on les attache à l’arrière ou simplement parce qu’ils touchent les épaules mais sont trop courts pour « tomber » élégamment). Beaucoup de mèches sont cassées sur le dessus.

Je n’aime pas ma coupe… mon absence de coupe. Mais si je coupe, ils ne repousseront jamais.  Alors, je les attache tout le temps.

J’ai toujours des fourches. A 2-3 cm des pointes…

Niveau couleur, la repousse n’est plus gênante et le henné a considérablement uniformisé le tout.

Bref… En construction ». 😉 Mais je relativise !

Cheveux coupe carré henné après décoloration

La vie est un cycle. Cette nouvelle année est l’occasion de prendre un nouveau départ, avec plus de motivation encore. 

Voilà dix ans que je trace mon parcours capillaire (la première photo de la rubrique Mes Cheveux date de 2009). Ce retour a zéro n’est pas un « retour à zéro » : je sais des choses que j’ignorais à l’époque.

Et c’est l’occasion de vous faire profiter d’un nouveau journal de soin, plus riche et plus complet ! Vive les soins naturels !

Je vous souhaite à tous et à toute une très belle année 2019 ! 

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Anonyme

C moi assiya j ai été la première à te suivre je te avais envoyé quelques photo de ma belle chevelure j Aduriz ta longueur dommage que tu es craqué moi j ai toujours à peu près la même longueur je fais des soins comme keradtase ect… et franchement le résultat est pas mal bon ça te va bien ausdi les cheveux cour mais je pense ton parcours capillaire était trop dans le naturel et malheureusement trop contraignant je pense avec moins de casse tête tu garderai ta longueur sans devoir couper beaucoup les pointes

Anonyme

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Unknown

chouette d'avoir de tes nouvelles ! je te suis depuis longtemps, grace à toi j'ai tentté le henné, je passais encore de temps en temps au cas où et là, surprise !
De mon côté, j'en ai eu marre du henné (trop de cheveux blancs, mes cheveux poussent vite et la racine se voyait trop), du coup après tous mes efforts pour avoir les cheveux longs, j'ai tout coupé ! Entre temps j'ai complètement arrêté le shampoing et franchement, c'est encore mieux que tous les soins possibles 🙂

Unknown

Hello Ava! Moi aussi je te suis depuis 2011. J'avais réussi à sauver mes cheveux grâce à tes précieux conseils, mais suite à des déboires en 2014, j'ai voulu passer au blond en été en oubliant que la colo inoa, même si sans ammoniaque, restait tout de même chimique. et voilà, j'ai perdu ma masse de cheveux dans le bac du coiffeur, on dira. J'étais tellement déprimée pendant les années qui ont suivi que j'ai tenté de sauver les meubles au henné, et ensuite j'ai coupé. Maintenant je me suis jurée de prendre soin de mes cheveux et de les enduire de Jamaican Black Castor Oil (JBCO) et de masser les racines au moins 1X par semaine. C'est pas trop me demander donc si l'équilibre peut être atteint, je dis, why not?

Et puis tu sais elle est chouette ta coupe courte. Elle donne un air printanier et léger. En plus tu as coupé une longueur symbolique, tu as fait en quelque sorte table rase du passé, et ça, c'est toujours hyper positif comme démarche 😉

En tout cas je suis hyper contente que tu sois de retour. Ton blog a toujours été hyper bien écrit, et très complet. Un régal.

Bonne continuation! Happy 2019!

Ava

Merci beaucoup d'avoir le temps de me raconter aussi tout ton parcours. Et déjà, je te remercie d'être là depuis 2010/2011 ! Je ne m'attendais pas à ce que des personnes se souviennent encore de mon blog, et l'aient gardé en marque-page. Je suis très touchée !
Je compatis pour ce qui t'est arrivé… Effectivement, nos parcours se ressemblent. C'est très difficile de gérer l'impatience et la perception que l'on a de soi-même par rapport à la couleur et aux longueurs : les cheveux sont plus qu'une parure. En fonction de nos représentations mentales, on peut percevoir quelqu'un d'autre dans la glace (j'en parle dans le prochain article). N'oublie pas que de beaux cheveux sont avant tout en bonne santé : il n'y a pas à regretter cette coupe…
Avec les vidéos à présent, on voit beaucoup d'horreurs, de mauvaises expériences chez le coiffeur… Peut-être est-il utile de regarder les avis internet du salon (même si cela ne préserve pas d'une erreur, mais normalement, le taux de satisfaction moyen donne une bonne idée, s'il y a pas mal d'avis) ? Ou alors, en chercher un qui a bonne réputation (douceur, respect des cheveux, ne coupe pas plus que ce qu'on lui demande).
Heureusement, ces mésaventures nous donnent l'occasion d'apprendre : ce qui ne va ou pas, ce que l'on aime/veut ou pas, ce qu'on évitera la prochaine fois… Je crois que pour progresser, dans tous les domaines, il faut accepter de faire des erreurs (ou de rencontrer l'adversité).
Courage à toi et bonne année 2019 !

Ava

Merci Emy ! C'est incroyable de voir que tu es toujours là ! Merci énormément !
Oui, je repars avec un regain de motivation. 🙂

Ariane Verticordia

Ps : Sorry pour toutes les fautes, mais ce n'était pas évident de se relire, surtout que j'ai dû recommencer toute mon histoire à cause d'une fausse manip' qui a actualiser la page sans que je n'ai pu envoyer la dite histoire !

Ariane Verticordia

(Suite 3 et FIN)

Et j'ai passé disons une année à tenter de rattraper les dégâts.

Sauf que bon soyons honnête. Peu importe les soins bio que j'ai fais (maison), les huiles… il fallait couper.
Rien ne fonctionnait. Dès qu'ils étaient mouillés je devais attendre des heures avant qu'ils soient sec et de pouvoir les peigner (car sinon ça se cassait encore plus). J'ai regardé un millard de vidéo relatant ce que je vivais. Le constat était là, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer, et couper.

Sauf que comme expliqué au dessus j'en avait marre de les couper.

Donc jusqu'en juillet 2018 je coupais juste régulièrement les pointes, ils sont restés aux épaules environ et un peu en dessous.
Et puis juillet 2018 : j'ai décidé de couper.
J'en avais marre de ne pas pouvoir les déméler même humide sans qu'ils ne se délitent. J'ai donc fait ce que je déteste le plus : une coupe en DÉGRADÉ sur la longueur…(pour m'éviter une coupe pixie qui ne va pas avec ma machoir carrée !).

Donc là depuis juillet 2018 mes cheveux revivent un peu.
Ils sont certes coupés en étages, et on les pointes sèches voires quelques fourches… car j'ai eu la super idée et envie de les onduler au FER (que je n'utilisais JAMAIS avant). Car les cheveux coupés en dégradés sans ondulation c'est juste dégueu sur moi, on dirait que j'ai plus de cheveux, une queue de rat.

Depuis octobre j'ai cessé le fer, car je peux faire un chignon pour les onduler.
Mais voilà il reste les séquelles du fer, des cheveux fragilisés…
Je garde patience cette fois. Je ne veux pas les couper.

Si là je les recoupe pour enlever le dégrader, je me retrouve encore avec un carré sous les oreilles et ça j'en ai ma claque.

Donc j'attends.

Voilà pourquoi je te comprends et te soutiens à 200% !

Je pense qu'on a toutes les deux eu besoin de changement, de faire des erreur (je n'ai pas précisé mais j'ai aussi eu des passages où j'ai juste lâché le naturel à cause des sous et du travail).

Je te souhaite bon courage dans tout et te suivrais en 2019 avec plaisir !

A bientôt.

Lunessiere/Ariane

Ariane Verticordia

(Suite 2)

Donc rebelotte, j'ai craqué, re-henné.
J'ai du faire ça jusque janvier 2016. Puis j'ai dis "stop". Je voulais vraiment retrouver mes cheveux naturels.

S'en est donc suivit plusieurs test de coupe en attendant que ça pousse.
J'utilisais aussi du spray eclaircissant de différentes marques pour maider (un procédé chimique mais que je connaissais bien et que je savais doser pour ne pas "trop" abimer).

En Juillet 2016 j'étais tri color… Cheveux aux épaules, racines blondes éclaircies, milieu roux (moins d'idigo donc c'était parti) se dégradant jusqu'aux pointes pour arriver au noir de jais.

En 2017 j'avais, à force de couper, quasi retrouvé mes cheveux naturels.
Il me restait juste sur le devant des longueurs d'avantage dorées-jaunes-rousses avec une pointe de noir que moi seule capilo-obsedée ne voyais.

J'aurais dû m'arrêter là. Juste attendre et continuer de couper droit.

Hors je suis certaine que tu connais l'impatience hum ?

J'ai voulu plus.
Jétais patiente depuis 2 ans, je voulais enfin "arriver au but".
Et donc j'ai fait une grave erreur.

En Août 2017, en vacances vers Montpellier chez ma famille paternelle, j'ai demandé à aller au salon de coiffure pour rectifier ma couleur.

J'avais les cheveux plutôt sains, pas de fourches malgré tout, juste une couleur qui n'étais pas "parfaite".

Je connaissais le salon où je voulais aller, c'était celui de ma grand mère et le seul où on respectait quand je demandais 1cm de coupe.
Bref.
Arrivée sur place c'est une nouvelle gérante qui est là.
Environ mon age.
Les cheveux raides affinés au possible, blonds-grisonnant tant elle était obsedée par le non-doré (très à la mode ça aussi).
Bref je ne le sentais pas trop d'emblée mais j'avais trop envie d'y être enfin.
Surtout que je ne l'ai pas raconté pour aller vite mais en 2010 dans ce salon avec l'ancienne gérante que je connaissais depuis petite, j'avais eu un balayage léger pour corrigé une erreur de testeuse (j'avais fait un henné blond AZ et je n'aimais pas du tout).

Bref.
L'ancienne utilisait le classique Loreal, la nouvelle avec ces cheveux dégueu utilisait Redken et un autre truc.

J'ai raconté ce que je voulais et ce que j'avais fait à mes cheveux.
Elle m'a promit que ce serait facile.

Elle a grillé mes cheveux.
Mais le pire, c'est que je ne m'en suis rendue compte qu'au premier shampoing de retour chez moi en IDF…

Elle a utilisé un produit trop fort pour mes cheveux fins.
Je pense qu'elle a même menti pour cacher son incapacité, puisqu'elle m'a demandé à ce qu'on coupe un peu les cheveux poste "mèches". Car oui elle n'a pas voulu faire de balayage, elle m'a vraiment pris pour un cobaye en mode "spuer je vais tester sur elle".

Donc au sortir des lieux, j'avais les cheveux beauuuuucoup trop clairs, ultra affinés et plus courts.

Mais là encore je restais dans une sorte de déni, puisque j'avais enfin éradiqué le roux.

Sauf que voilà de retour chez moi un jour apres, à 600km du salon, je lave mes cheveux et là…. J'ai pleuré. J'avais jamais vécu ça de toute ma vie, m^ême à l'époque lycée des colo chimiques.
Mes cheveux tombaient.
Ils étaient grillés et elle avait juste caché la misère.
Ils se délitaient dans mes doigts.
Bref. J'ai juré à nouveau ne plus jamais allé chez une coiffeuse que je ne connaissais pas.

Ariane Verticordia

(Suite 1)

Entre 2011 et 2012 je tenais également un blog sur comment entretenir des cheveux blonds naturellement. J'étais à la pointe. Mais sur un coup de tête j'ai tout arrêté et ai supprimé le blog : En effet à cette époque, le bio/naturel devenait une mode plus qu'un mode de vie, et un millier de blog popaient et se copiaient les uns les autres sans aucune pudeur.
Ca m'a agacée, je ne voulais pas faire partie de ça. Détestant la mode. ("La mode se démode, le style jamais" comme dit Chanel).

Mais surtout fin 2012 je rencontrais mon premier copain, et ce fut le début de la fin pour mes cheveux.
Comme il aimait surtout les cheveux noirs/bruns et les asiatiques, je me suis fait une fixette là dessus.
Donc j'ai progressivement teins mes cheveux vers un noir de jais.
En même pas quelques mois c’était fait (toujours avec henné et indigo, rien de dégueu jusque là).
Il n'aimait pas les cheveux trop longs non plus, alors je les ai coupés.
Rien de dramatique dans le sens où 1) je me persuadais que ses goûts étaient les miens, et que 2) j'en avaient un marre de ma longueur.

Donc jusque 2015 j'avais les cheveux noir de chez noir, au henné puis indigo + sidr… avec un longueur en dessous du soutient-gorge.
Je me voilais la face. Personne n'osait me le dire (à part un ami qu'évidemment je n'écoutais pas) que le noir ne m'allait pas.
En effet, ça me rendait trop sérieuse, morose, voire me donnait un air méchant.

Mais cette année 2015 a marqué un tournant, ça n'allait vraiment pas au niveau couple et même amitiés, j'ai progressivement réalisé que j'en avait marre du noir.

Donc en avril 2015 j'ai tenté 2 "color oups" (ou une autre marque) pour enlever le noir. Evidemment j'avais lu que ça ne changerait rien sur pas mal de blogs, mais bon quitte à être dans le dénis hein, on continue !
Ces produits, au delà de l'odeur absolument ignoble, indescriptible, et qui persiste pendant plusieurs jours, m'ont juste asséchés les cheveux et donné des reflets verts.

En mai 2015, en ayant marre, je décide de couper et de laisser revenir ma couleur naturelle.
Donc je coupe juste dessous des oreilles comme en 2008.
Sauf que comme toi la désillusion des racines est survenue : j'ai vu des cheveux blancs que je n'avais jamais remarqués avant.

Ariane Verticordia

Hello Eva, ravie de te revoir !

Je ne t'ai jamais écris mais je te suis depuis 2010-2011 environ. En fait j'ai fait ma transition naturelle/bio en 2009 grâce au site Isa&No, puis j'ai dû rejoindre le LHC (long hair forum community) en 2011.

Si je suis là, c'est parce que j'ai gardé en marque page depuis cette époque une de tes recettes de shampoing, et hier soir j'étais dessus justement pour vérifier si je ne devais pas racheter des produits (cheveux de sirène 🙂 ).
Et ce midi que vois-je ? Un changement de look.
C'est comme ça que j'ai lu ton dernier article… et je m'y retrouve tellement que j'ai envie de te faire part de mon expérience pour te dire que tu n'es pas seule 🙂

Donc je vais tenter de résumer mais ça risque d'être un peu long :

En 2008, juste avant mon bac, j'ai coupé mes cheveux très longs, teints chimiquement roux, juste en dessous des oreilles.
J'avais besoin de changer.

Très vite je me suis sentie mal avec cette coupe, et j'ai eu envie de retrouver mes cheveux longs. Après tout, cette obsession de longueur date de l'enfance !

J'ai les cheveux naturels fin, de type 1b/1c, d'une épaisseur III devenue II après un trouble hormonal.

Septembre 2008 date de mon entrée dans les études supérieures, j'avais comme toi "le temps". C'est de fils en aiguille que j'ai découvert Isa&No, puis le LHC. A cette époque je ne jurais que par LUSH. C'est en 2010 que j'ai vraiment franchi le cap bio et naturel.

Mes cheveux poussant assez vite, en 4 ans seulement, avec coupe régulières, j'ai réussi à les avoir plus beaux que jamais juste au dessus des fesses avec coupe droite.

(suite après)

Emy Jewel

Mamamia… déjà 6 ans?! Comme tu peux le voir des anciennes passent encore après tout ce temps ahahah!

Bon retour à toi et dans ta nouvelle aventure cheveluesque quelle qu'elle soit tant qu'elle te convient ^.^