Une période particulière nommée le post-partum, s’est achevée. Nous la traversons toutes différemment. Je partagerai donc ici une expérience très personnelle, centrée sur les cheveux et la santé (physique).
Nouveaux soins, pousse, difficultés… Avec un peu de retard, il est temps de dresser le bilan capillaire de l’année 2022, très riche en évènements !
Un an post-partum : poids, santé et cheveux
« Il faut neuf mois pour faire et neuf mois pour « défaire », dit-on ». Et c’est vrai !
Comme pour chaque femme, mon expérience est unique, et la vôtre sera (ou est) sans doute très différente. Je partage juste mon cheminement… car j’ai beaucoup appréhendé la chute de cheveux, annoncée pour les trois premiers mois suivant l’accouchement.
Voici à quoi ils ressemblaient en janvier 2022, soit un mois après mon accouchement, il y a un an :
Ils arrivaient au-dessus de la poitrine, mais ils possédaient une belle densité grâce aux « hormones de grossesse », encore présentes. La couleur rousse était accentuée par un mélange de henné d’Egypte et de cassia (tous les six mois).
Or, bonne nouvelle ! Malgré beaucoup de problèmes de santé et des évènements difficiles (chocs émotionnels), je n’ai pas subi une perte de cheveux excessive. Au fil des mois, ils ont progressivement retrouvé l’aspect (et la densité) qu’ils avaient auparavant.
A gauche, un mois-post partum, la chevelure conservait encore cette masse tandis qu’à droite, après quatre mois, elle a seulement repris l’aspect initial (avant grossesse). De ce côté là, j’ai donc eu pas mal de chance.
En parallèle, j’ai mis en place quelques soins, qui ont probablement joué un rôle bénéfique.
Prévenir les carences en vitamines et oligo-éléments
Depuis deux ans, pour des raisons de santé, j’ai intégré les compléments alimentaires à ma routine de soins quotidiens. En fonction des périodes, et des inflammations/infections contre lesquels mon organisme peine à se défendre, j’alterne différentes plantes, dont les études ont démontré un effet positif par rapport à mes pathologies :
- la poudre de Nem : pour la peau, les inflammations diverses
- la poudre de spiruline : pour les voies biliaires et le foie
- la poudre de Moringa pour les cystites interstitielles et le cancer de l’utérus (ou la prévention des cancers en général)
Ces compléments restent néanmoins très spécifiques, et ils ne sont pas forcément nécessaires dans votre cas.
En revanche, certains oligo-éléments et vitamines contribuent à la beauté des cheveux. Prévenir ou corriger toute carence post-partum pourrait limiter la chute excessive (au-delà de la reprise normale de la phase télogène), et stimuler la phase de croissance (ou anagène) .
Avril 2022 : henné d’Egypte et Cassia
Anticiper le risque d’anémie ferriprive en post-partum:
L’anémie, ou la carence en fer, est généralement responsable d’une extrême fatigue et… de chute de cheveux.
Les compléments alimentaires formulés pour la grossesse contiennent entre 12 et 25 mg, alors que nos besoins quotidiens sont bien supérieurs. En effet, nous devrions les combler principalement grâce à l’alimentation. Mais cette-dernière ne suffit pas toujours, ou bien notre organisme ne parvient pas à assimiler ce fer.
Durant la grossesse, j’ai pris 25 mg de fer par jour. Malheureusement, cela s’est révélé insuffisant. A son arrêt, j’ai progressivement souffert d’une anémie ferriprive, liée à la malabsorption des lipides. Il a été nécessaire de basculer vers un traitement médicamenteux. Tout est rentré dans l’ordre.
Vitamines B et Oméga 3 :
Par période, j’ai des difficultés à me nourrir de manière équilibrée (et suffisante). Aussi, j’ai trouvé là une solution, indispensable, pour prévenir les problèmes : alterner les cures.
A partir de trois mois post-partum, j’ai donc opté pour des compléments plus ciblés. Voici ceux qui ont été les plus efficaces pour la beauté et la santé des cheveux.
Les Omégas 3 : Ils réduisent le nombre de cheveux blancs liés à une carence, en aidant à leur re-pigmentation naturelle. Peau et cheveux deviennent visiblement plus brillants, comme « nourris » de l’intérieur.
Toutes les vitamines B jouent également un rôle crucial pour nos cheveux, tandis que la B12 est indispensable pour l’absorption du fer. Au printemps, j’ai donc fait une cure avec Ergycébé de Nutergia. Il s’agit de ma marque favorite : leur production, 100% française, est de très grande qualité. Et comme tout le reste du blog, je précise que ces propos n’entrent aucunement dans le cadre d’un partenariat…
Enfin, cet automne, j’ai repris Cap’Activ Cheveux et ongles : j’utilise ce complément depuis deux ans à présent. Un peu onéreux, il est cependant extrêmement efficace. Une cure dure trois mois. Dès le premier, la chute des cheveux (sans cause précise) se réduit de moitié.
Juillet 2022 : Arrêt du henné depuis 3 mois…
La reprise (nécessaire) de quelques kilos
Dans les médias, qui dit post-partum, dit souvent « poids« … Ici, je ne m’étendrai pas ce que les sempiternelles injonctions à « perdre au plus vite ses kilos » de grossesse m’inspirent. Chaque femme est confrontée à des situations différentes.
De mon côté, j’ai trouvé très peu d’échos en ce que j’avais besoin de reprendre du poids. Aussi, j’ en ai encore perdu en post-partum, par rapport à « avant ».
Il m’a fallu un an, pour regagner les kilos qui me manquaient, soit 10 % de mon poids.
Il y aurait beaucoup à dire sur les changements physiques liés à une grossesse. La question des soins est partie intégrante de notre reconstruction et de notre identité. D’un point de vue capillaire, je constate à quel point mes cheveux sont plus solides et plus brillants.
En conclusion, avant d’appliquer des soins externes (masques, bains d’huile, etc.), nourrissez vos cheveux de l’intérieur.
Décembre 2022
Olaplex : un gain de temps au quotidien
Oui, c’est la troisième fois (déjà) que je vous en parle ici, mais la grande découverte de l’année a été le traitement Olaplex.
Tout est parti de la question suivante : comment obtenir des cheveux longs rapidement, et leur consacrer le moins de temps possible ?
En effet, la patience n’est pas mon fort. J’ai besoin de praticité au quotidien.
Après quatorze ans de naturel, j’ai donc réintroduit les silicones. Cette décision a fait l’objet d’une longue réflexion, au cours de laquelle j’ai bien compris l’intérêt de leur usage.
Depuis deux mois, je suis absolument ravie du traitement ! Et du résultat. Les cheveux sont soyeux. Ils sont brillants. Ils possèdent donc plus de reflets. En captant mieux la lumière, mon blond foncé cendré semble plus clair, plus chatoyant. Le soir, ils sont démêlés en 5 minutes…
Je vous détaille le processus semaines après semaines avec les soins Olaplex n°3 et n°8 dans cet article. Mes mots sont si dithyrambiques que je me sens obligée de préciser qu’il n’y a aucun partenariat. Je n’ai jamais acheté des produits cheveux à ce prix-là, auparavant… et pour ceux-ci, je ne le regrette pas ! (car cela correspond à un objectif important pour moi).
Les fourches et les pointes qui s’affinent
Janvier 2023
Malgré tous ces soins (dont les résultats sont visibles), il faut reconnaître qu’un problème demeure intact : les fourches à deux centimètres des pointes, et l’affinement (en conséquence) de celles-ci. Pourtant, depuis cet automne, je les coupe tous les trois mois. De fait, ma longueur commence à stagner, même si la chevelure prend de l’épaisseur.
Au niveau de la protection, j’ai vraiment tout essayé : mais rien à faire, l’existence (et la progression) des fourches demeure. Et même si je les éradiquait entièrement, en renonçant à 30 cm de longueur, elles reviendraient à ce stade.
En ce début d’année, je vais donc continuer à couper 1 cm tous les deux mois, afin d’assainir au maximum les pointes. Tant pis pour la pousse ! Je préfère stagner à ma longueur actuelle, avec une densité maximale et des pointes aussi épaisses que les racines (carrément !), que de me retrouver avec les cheveux théoriquement jusqu’à la taille dans un an… et complètement fourchus… comme ce fut le cas lors de ma première pousse.
Je précise qu’il est normal d’avoir des fourches. Et je suis probablement trop perfectionniste à ce sujet. Il me faut donc travailler, en parallèle, contre mon obsession.
J’ai retrouvé ma couleur naturelle
Il est très difficile d’obtenir une photographie dont la nuance représente exactement la réalité (en fonction du temps, de la lumière, de mon appareil photo…). Mon mari le confirme : mes cheveux apparaissent parfois roux et parfois blonds foncés. Notre fille est, quant à elle, blond vénitien.
Pendant vingt ans, j’ai coloré successivement mes cheveux avec des colorations chimiques fantaisies, puis j’ai tenté le henné. Ainsi, j’ai conservé cette nuance rousse/auburn foncé pendant dix ans, avant de tout couper… pour me relancer dans les colorations d’oxydation pendant trois ans… dans l’espoir de retrouver ma base naturelle.
Au final, j’avais complètement oublié à quoi elle ressemblait. La voir poindre au niveau des racines tous les mois n’était absolument pas représentatif : elles semble toujours plus foncée.
Après quelques derniers essais en 2022, j’ai arrêté le henné en avril, et j’ai cessé de recouvrir l’intégralité de mes cheveux avec des colorations chimiques, depuis deux mois. Le henné (très clair) a délavé, même s’il demeure une légère nuance rousse. Mes racines repoussent bien. La coloration ton sur ton, que j’avais appliquée en novembre, est partie depuis un mois.
Je retrouve ma couleur naturelle, un blond foncé cendré cuivré doré (en langage de coiffeur, sinon un châtain clair cendré), et au fur et à mesure de la repousse, elle s’éclaircit naturellement.
Mais quid des cheveux blancs, alors ?
J’ai trouvé une solution satisfaisante pour les cheveux blancs
Ma chevelure compte entre 5 et 10 % de cheveux blancs, très localisés. Cependant, j’ai cherché un moyen de les recouvrir pendant toutes ces années. A présent, je refuse d’utiliser une coloration chimique sur l’ensemble de mes racines, pour quelques fils argentés.
Comment les dissimuler, sans colorer le reste de sa chevelure ?… Tel sera le sujet de mon prochain article.
En attendant, voici la méthode toute simple, que j’ai adoptée : j’ai décidé de colorer uniquement les cheveux blancs (et surtout pas les autres). Logique !
Attention : cette technique fonctionne, parce que leur proportion reste encore très moindre. La sélection est facile. Aussi, je prépare seulement 20 g de coloration (sans ammoniaque et ton sur ton) Diarichesse de L’Oreal :
- 10 g de Diarichesse 7.0
- 10 g de Diarichesse 0.11
- 30 g d’oxydant de L’Oreal Dia Oxydant Activateur 9 vol. (2,7 %)
Je passe rapidement mon pinceau sur les racines et sur les mèches près des oreilles -en tirant les cheveux en arrière. Cela prend cinq minutes. Aucune précision, le geste est superficiel. Je laisse poser trente-cinq minutes comme indiqué, avant de réaliser un shampoing. Tous les cheveux blancs visibles sont couverts.
Il y en a probablement « en-dessous » : je m’en moque, car ils sont très peu nombreux. Je recommence le procédé tous les mois ou tous les deux mois, sur les racines uniquement. Avec la repousse, ils se fondent parfaitement dans les longueurs, naturellement dorées par le soleil.
Cette astuce ne satisfera donc pas tout le monde, en raison de la proportion de cheveux blancs et de votre couleur de base, j’en suis consciente.
Janvier 2023 : ils paraissent roux, cette fois-ci, des racines aux pointes.
Mon mari confirme que la photo reflète, ici aussi la réalité, en fonction des lumières.
Les bienfaits de la soie
Enfin, dernier petit détail mais pas des moindres : j’ai adopté la taie d’oreiller, le bonnet ainsi que les bandeaux et les chouchous en soie. En réalité, j’ai développé une « hyperfocalisation » sur cette matière. Nul besoin de posséder, comme moi, toute la panoplie. En revanche, les bienfaits sont subtils, mais au réveil, la texture de mes cheveux ne me semble plus « rêche », comme si les écailles avaient été hérissées à cause du frottement. Ils gardent un aspect doux et lisse.
J’ai clairement noté moins de casse, moins de mèches aléatoirement plus courtes, notamment sur le pourtour du front. Les rares baby hair présents continuent de pousser.
Utiliser des accessoires en soie induit également une approche différente par rapport à l’objet : j’éprouve un plus grand respect en raison de sa qualité, de son coût et de la valeur affective que je lui attribue. Par exemple, j’éprouve une grande satisfaction à nouer mes cheveux avec l’un de mes chouchous, ou à le garder au poignet, parce qu’il me paraît joli et unique en son genre.
Ayant tendance à égarer mes accessoires (barrettes, élastiques…), ici, je veille à ce qu’aucun d’entre eux ne manque à l’appel. Tout le monde ne se reconnaîtra pas dans cette particularité, mais à partir du moment où vous possédez un « fonctionnement » un peu atypique, mettre en place des astuces pour faciliter le quotidien aide à économiser beaucoup d’énergie.
Autre point important, la matière soyeuse empêche toute possibilité de réaliser un chignon ou une queue de cheval haute ! Le chouchou glisse immédiatement. De fait, j’ai abandonné ce type de coiffure, qui exerçait une traction au niveau des racines. Je me suis habituée aux queues basses et aux tresses. Encore une fois, j’ai constaté beaucoup moins de casse !
Quelles résolutions pour l’année 2023 (capillaire) ?
D’ici la fin de cette nouvelle année, j’espère atteindre une longueur jusqu’à la taille, afin de retrouver mes cheveux longs comme en 2015 -et poursuivre l’aventure…
Cependant, leur beauté et leur santé importe plus que le nombre de centimètre. Aussi, la priorité sera d’éradiquer un maximum de fourches, afin d’obtenir une belle densité au niveau des pointes.
J’ai abandonné le henné qui asséchait la fibre capillaire, ainsi que les colorations chimiques (couvrance totale). Aussi, après avoir bénéficié des bienfaits du traitement Olaplex, je compte espacer les applications et réintroduire régulièrement les bains d’huiles végétale ainsi que les poudres ayurvédiques !
Enfin, je souhaite partager toutes mes futures découvertes avec vous, à travers ce blog, en espérant vous apporter des astuces ou vous encourager, si vous poursuivez les mêmes objectifs capillaires !
Et vous, quels sont vos objectifs pour la nouvelle année ?