J’ai délaissé le blog durant des années et la vie a suivi son cours. Ici, le temps a été suspendu en 2012, comme vous pouvez le voir dans l’historique de mes cheveux, que je retrace depuis 2006, afin partager avec vous mes tribulations pour obtenir de beaux cheveux long, au naturel.
Or, tout parcours est semé d’embuches, de changements, de renonciations… ces épreuves et ces doutes nous permettent de grandir, de nous recentrer et de nous corriger en questionnant notre voie.
Pour celles et ceux que cela intéresse encore, je reviens vous présenter un bilan de mes cheveux et des péripéties qui nous sont arrivés ces six dernières années !
A quoi ressemblent-ils aujourd’hui ? Photo en fin d’article…
Un relâchement progressif, faute de temps
Vous serez peut-être déçu(e)s d’apprendre qu’au fil de ces années, j’ai relâché mes efforts, et j’ai même arrêté, pendant plusieurs mois, les soins naturels… Non par manque de conviction, mais par relâchement. En effet, ma vie professionnelle me laissait de moins en moins de temps pour prendre soin de mes longs cheveux.
A moins d’avoir des cheveux en excellente santé dès le départ (la nature distribue ses cartes inégalement…), garder de longs et beaux cheveux exige beaucoup d’investissement.
Lorsque j’étais étudiante par correspondance, je laissais certains masques poser des heures en journée, voire toute la nuit, pour shampouiner consciencieusement tout cela le lendemain matin.
Je laissais mes cheveux sécher à l’air libre (et comme ils arrivaient au bas des reins, cela durait minimum 3h… sauf l’été).
Je passais des heures à chercher les meilleurs conseils, les recettes, apprendre, tester, « tambouiller » à la maison…
Je fabriquais mes propres après-shampoings, masques et shampoings.
J’entretenais ma coloration au henné : celles qui en font savent tout ce que cela implique (en terme d’application, de ménage, de pose…).
Enfin, chaque soir, je passais au minimum une demi-heure à démêler mes cheveux, à l’époque où ils étaient le plus long (haut des fesses).
Donc, j’ai progressivement relâché mes efforts… Pour éviter les nœuds, je les attachais de plus en plus lorsque je sortais, puis à la maison car ils me gênaient. J’ai zappé les masques, la pose de l’après-shampoing, puis la préparation du shampoing personnalisé. Pendant quatre ans, j’utilisais seulement une base lavante neutre.
Une baisse de budget…
Lorsque j’ai terminé mes études, et entre deux recherches d’emploi, mon budget a considérablement baissé.
Je ne pouvais plus dépenser quarante euros par mois, pour tester de nouveaux produit, des huiles différentes, des poudres, comme auparavant… J’ai réduit les soins à des choses plus basiques, comme une huile végétale pour un bain d’huile, une huile essentielle (bois de rose), et quelques ingrédients fondamentaux : aloé vera, phytokératine, collagène végétal ou vitamine B5.
Forcément, ma créativité a diminué. Ma motivation aussi.
J’aurais dû, et j’ai tenté de le faire, proposer plus de recettes adaptées aux petits budgets sur ce blog.
En effet, lorsque l’on connaît bien les besoins de ses cheveux, il n’est pas nécessaire d’avoir un magasin bio chez soi. Et un ingrédient a plusieurs usages (l’huile de coco par exemple, pour la peau et les cheveux).
A certaines périodes, je n’avais plus envie de payer des frais de port sur internet pour acheter ma base lavante (et que je ne voulais/pouvais pas y ajouter d’autres ingrédients) : j’ai progressivement réutilisé des shampoings et des après-shampoings du commerce… Au début, j’essayais de choisir des produits bios. Mais honnêtement, aucune composition de produits vendus en supermarché n’est véritablement propre et d’aussi bonne qualité que ceux que vous fabriquez vous-même, en sélectionnant vos ingrédients.
C’est un fait. Irréfutable. Donc, vous faites un compromis sur la qualité…
Et forcément, vous ne voyez pas de résultats extraordinaires.
Et si comme moi, vos cheveux sont fragiles, ils se dégradent…
Pendant un an, j’ai simplement utilisé l’Ultra Doux de Garnier (Avocat et Karité), parce que c’était plus facile. Et que j’avais perdu toute motivation. Aussi, c’était beaucoup moins cher… J’avais d’autres choses en tête que les soins capillaires, il faut l’avouer.
L’obsession ou le perfectionnisme
Paradoxalement, je suis devenue ultra-perfectionniste, capillo-obsédée !
A force de partir en quête du cheveux-parfait, ces dernières années, je traquais le moindre défaut. L’effet « Instagram » n’aide pas, dans un monde de retouches où d’autres sont toujours « plus », ont toujours « mieux ». On se compare et on se dévalorise…
J’ai finis par trouver mes cheveux moches, abîmés, pas assez ceci ou pas assez cela. Ils étaient très lisses, doux et brillants, mais je ne supportais plus les fourches qui montaient. Couper les pointes n’aidait pas à les éradiquer car elles se situaient 2 à 4 cm au-dessus. Et devant, un peu partout…
Je les sentais en passant ma main dedans. Mon peigne s’accrochait en démêlant. Je voulais atteindre la perfection, due après tant d’efforts. Mais la perfection n’est pas de ce monde, et il faut jouer avec les cartes que l’on a. Tirer parti de son potentiel.
En regardant des vidéos ou des photos prises il y a un ou deux ans : sur le moment, je ne voyais que les défauts. A présent, je ne comprends pas comment je me suis focalisée sur cela… ils étaient magnifiques.
J’ai cédé aux effets de mode (influence des réseaux sociaux)
Le henné reste à mes yeux la coloration végétale la plus extraordinaire ! Mais comme toute chose, il faut peser le pour et le contre. Mon problème ? Au fil des applications, la couleur devient de plus en plus foncée. Et j’en ai eu marre de cet auburn-roux-marron…
Dans un premier temps, je voulais redécouvrir la vraie couleur de mes cheveux. Alors j’ai laissé repousser. C’était chouette de retrouver ma teinte d’origine, dont j’ignorais la dénomination par le passé : un « châtain clair cendré ».
Mais surprise ! J’ai découvert un grand nombre de cheveux blancs.
Des mèches entières sur les tempes. Ailleurs, sur le dessus, je ne saurais en évaluer la proportion, mais ils étaient clairement visibles, de loin, bien que clairsemés. Cela me posait problème. Je complexais.
Je ne savais pas comment faire pour l’avenir, lorsqu’il y en aurait de plus en plus, pour la « transition »… Je trouvais que l’effet n’allait pas. Que cela donnait une allure terne et négligée. Que cela me vieillissait.
En plus, mes longs cheveux n’avaient pas spécialement de forme. Le poids les rendait très raides. J’avais le sentiment qu’ils constituaient un rideau autour de mon visage. Un rideau triste.
Après beaucoup de recherches et de réflexion, un soir, j’ai décidé de couper mes longs cheveux. C’était en janvier 2018. Terminée, l’aventure. Délivrée enfin, de l’obsession.
Les couper, c’était comme couper une partie de moi, de ma vie.
C’était aussi expérimenter un « nouveau départ » : ce que cela fait, d’avoir des cheveux (plus) courts. C’était tellement léger ! J’ai vu que certaines blogueuses étaient, elles aussi, passées par cette étape.
Tout ce qui paraissait mieux sur les autres, je voulais de même sur moi.
Bref, j’avais envie de renouveau… et pour cela, les colorations chimiques sont une tentation facile.
J’ai voulu devenir blonde !
N’ayant aucune connaissance, j’ai coloré mes cheveux avec Olia de Garnier, « la coloration à l’huile », pour me donner bonne conscience. J’ai choisi le blond clair cendré. C’était excitant, sur le moment…
Cela l’était moins lorsque j’ai rincé la coloration après vingt minutes. La texture de mes cheveux avait irrémédiablement changée… Ils paraissaient tellement fins, fragiles, glissants, comme laqués par le silicone chimique, ce cache-misère qui empêche de voir l’ampleur des dégâts.
La couleur n’était pas ratée -cependant, je ne pouvais pas m’avouer qu’elle ne mettait pas spécialement la carnation de mon teint en valeur. En vérité, je n’ai pas réussi à obtenir le « cendré » que je recherchais tant : les reflets roux du henné persistaient.
Et bien sûr, comme c’était encore « trop foncé » à mon goût, et que je n’avais pas les moyens d’aller chez le coiffeur (en fait, je craignais qu’il m’annonce qu’avec ma teinte, il est impossible d’obtenir le résultat espéré), j’ai rappliqué une couche, un mois après, un « blond miel doré » (oui, tentons le tout pour le tout !).
A partir de là, j’ai flingué mes cheveux.
Bien sûr, je n’ai pas « entretenu » la couleur, car les parabens et le silicone me répugnaient. Bien-sûr, une fois le vernis écaillé, le véritable état de mes cheveux était impossible à cacher.
C’est simple : tous les problèmes que je tâchais de corriger sur ce blog me sont revenus en pleine face.
Cheveux cassants, secs, paille, qui gonflent sous l’humidité, prennent le pli des élastiques. Puis, des cheveux ternes, fourchus, incoiffables, avec des épis, des mauvais plis. Le bad-hair day quotidien. Des mèches qui semblaient laminées au rasoir. Plein de cheveux cassés en haut du crâne.
J’ai fermé les yeux. Il faut faire des bêtises et des erreurs (parfois) pour repartir du bon pied.
En juillet 2018, malgré une repousse correcte (1 cm par mois), j’ai décidé de recouper toutes les pointes colorées et abîmées car je ne les supportais plus. J’y suis allée un peu fort du ciseau… Et je me suis retrouvée avec un vrai carré, sous les oreilles.
Bien sûr, les racines sont redevenues apparentes, au bout de quelques mois. Et je n’aimais pas trop l’effet « bicolore » car les deux teintes (cendré et doré) ne s’accordaient pas à mon sens.
Remarquez aussi à quel point la couleur s’est ternie et a même viré au roux bizarre…
Impossible, avec le nombre de cheveux blancs, de laisser la repousse tranquille. Pour cacher les cheveux blancs en douceur et neutraliser les reflets roux plus apparents, j’ai testé le cendreur de Patrice Mulato : efficace, mais trop léger et cela part en 3 shampoings.
Retour vers le henné !…
Après réflexion, en pesant le pour et le contre, j’ai appliqué un Henné d’Egypte durant quatre heures.
J’en suis ressortie rousse (les premiers jours), et mes cheveux, pour la première fois depuis des mois, sont redevenus doux, brillants et plus épais ! Ensuite, la couleur s’est progressivement affadie.
Où en suis-je actuellement ?
Mes cheveux poussent très lentement. Et passent par des longueurs critiques (vous savez, la longueur où les pointes repiquent dès qu’on les attache à l’arrière ou simplement parce qu’ils touchent les épaules mais sont trop courts pour « tomber » élégamment). Beaucoup de mèches sont cassées sur le dessus.
Je n’aime pas ma coupe… mon absence de coupe. Mais si je coupe, ils ne repousseront jamais. Alors, je les attache tout le temps.
J’ai toujours des fourches. A 2-3 cm des pointes…
Niveau couleur, la repousse n’est plus gênante et le henné a considérablement uniformisé le tout.
Bref… En construction ». 😉 Mais je relativise !
La vie est un cycle. Cette nouvelle année est l’occasion de prendre un nouveau départ, avec plus de motivation encore.
Voilà dix ans que je trace mon parcours capillaire (la première photo de la rubrique Mes Cheveux date de 2009). Ce retour a zéro n’est pas un « retour à zéro » : je sais des choses que j’ignorais à l’époque.
Et c’est l’occasion de vous faire profiter d’un nouveau journal de soin, plus riche et plus complet ! Vive les soins naturels !
Je vous souhaite à tous et à toute une très belle année 2019 !
C moi assiya j ai été la première à te suivre je te avais envoyé quelques photo de ma belle chevelure j Aduriz ta longueur dommage que tu es craqué moi j ai toujours à peu près la même longueur je fais des soins comme keradtase ect… et franchement le résultat est pas mal bon ça te va bien ausdi les cheveux cour mais je pense ton parcours capillaire était trop dans le naturel et malheureusement trop contraignant je pense avec moins de casse tête tu garderai ta longueur sans devoir couper beaucoup les pointes
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chouette d'avoir de tes nouvelles ! je te suis depuis longtemps, grace à toi j'ai tentté le henné, je passais encore de temps en temps au cas où et là, surprise !
De mon côté, j'en ai eu marre du henné (trop de cheveux blancs, mes cheveux poussent vite et la racine se voyait trop), du coup après tous mes efforts pour avoir les cheveux longs, j'ai tout coupé ! Entre temps j'ai complètement arrêté le shampoing et franchement, c'est encore mieux que tous les soins possibles 🙂
Hello Ava! Moi aussi je te suis depuis 2011. J'avais réussi à sauver mes cheveux grâce à tes précieux conseils, mais suite à des déboires en 2014, j'ai voulu passer au blond en été en oubliant que la colo inoa, même si sans ammoniaque, restait tout de même chimique. et voilà, j'ai perdu ma masse de cheveux dans le bac du coiffeur, on dira. J'étais tellement déprimée pendant les années qui ont suivi que j'ai tenté de sauver les meubles au henné, et ensuite j'ai coupé. Maintenant je me suis jurée de prendre soin de mes cheveux et de les enduire de Jamaican Black Castor Oil (JBCO) et de masser les racines au moins 1X par semaine. C'est pas trop me demander donc si l'équilibre peut être atteint, je dis, why not?
Et puis tu sais elle est chouette ta coupe courte. Elle donne un air printanier et léger. En plus tu as coupé une longueur symbolique, tu as fait en quelque sorte table rase du passé, et ça, c'est toujours hyper positif comme démarche 😉
En tout cas je suis hyper contente que tu sois de retour. Ton blog a toujours été hyper bien écrit, et très complet. Un régal.
Bonne continuation! Happy 2019!
Merci beaucoup d'avoir le temps de me raconter aussi tout ton parcours. Et déjà, je te remercie d'être là depuis 2010/2011 ! Je ne m'attendais pas à ce que des personnes se souviennent encore de mon blog, et l'aient gardé en marque-page. Je suis très touchée !
Je compatis pour ce qui t'est arrivé… Effectivement, nos parcours se ressemblent. C'est très difficile de gérer l'impatience et la perception que l'on a de soi-même par rapport à la couleur et aux longueurs : les cheveux sont plus qu'une parure. En fonction de nos représentations mentales, on peut percevoir quelqu'un d'autre dans la glace (j'en parle dans le prochain article). N'oublie pas que de beaux cheveux sont avant tout en bonne santé : il n'y a pas à regretter cette coupe…
Avec les vidéos à présent, on voit beaucoup d'horreurs, de mauvaises expériences chez le coiffeur… Peut-être est-il utile de regarder les avis internet du salon (même si cela ne préserve pas d'une erreur, mais normalement, le taux de satisfaction moyen donne une bonne idée, s'il y a pas mal d'avis) ? Ou alors, en chercher un qui a bonne réputation (douceur, respect des cheveux, ne coupe pas plus que ce qu'on lui demande).
Heureusement, ces mésaventures nous donnent l'occasion d'apprendre : ce qui ne va ou pas, ce que l'on aime/veut ou pas, ce qu'on évitera la prochaine fois… Je crois que pour progresser, dans tous les domaines, il faut accepter de faire des erreurs (ou de rencontrer l'adversité).
Courage à toi et bonne année 2019 !
Merci Emy ! C'est incroyable de voir que tu es toujours là ! Merci énormément !
Oui, je repars avec un regain de motivation. 🙂
Mamamia… déjà 6 ans?! Comme tu peux le voir des anciennes passent encore après tout ce temps ahahah!
Bon retour à toi et dans ta nouvelle aventure cheveluesque quelle qu'elle soit tant qu'elle te convient ^.^