Article mis à jour le 19 septembre 2024
Comment la décrire en quelques mots ? La dermite périorale est une maladie inflammatoire de la peau, localisée sur le pourtour de la bouche (ou sphère péri-orale) : sillons naso-géniens, menton, philtrum, bordures de la narine.
Elle se manifeste par des plaques rouges, qui chauffent, démangent et brûlent. Apparaissaient ensuite, quelques heures plus tard, les éruptions cutanées. En même temps, la peau se met à peler.
Comme toutes les dermatoses faciales, à la gêne provoquée (c’est douloureux), s’ajoute la difficulté de se sentir ainsi « défigurée ».
De 2017 à 2021, j’ai connu plusieurs poussées, jusqu’à ce que je découvre enfin un remède naturel efficace.
Dans cet article, je partage donc mes observations, les causes que j’ai pu identifier, et surtout comment j’ai réussi à me débarrasser définitivement de la dermite périorale -sans aucune cicatrices.
Quelles sont les causes de la dermite périorale ?
Je voulais tout d’abord vous montrer à quoi ressemble la dermite périorale, parce qu’elle n’est pas facile à identifier.
Lorsque les premières manifestations sont apparues, j’ai eu le réflexe de chercher sur internet, pour identifier la cause. Mais il est possible de se tromper…
Voici donc des clichés assez caractéristiques.
Ils ne montrent pas l’ampleur de la crise que j’ai traversée, mais la phase d’amélioration.
En les voyant, vous comprendrez sans doute pourquoi je n’ai pas conservé d’autres photos de cette époque.
Et en plus, je portais du maquillage pour le travail…
Même sous la couche de fond de teint, on voit le problème… La taille des boutons, les plaques et les rougeurs…
Peut-être souffrez-vous des mêmes symptômes ?
A droite, voici la seule photo que je possède sans maquillage :
Et encore, ici, cela allait beaucoup mieux !
Autour des narines, les démangeaisons ont persisté plus longtemps.
Cela se traduisait par des rougeurs, des plaques qui grattaient et parfois quelques boutons.
Au départ, je pensais que le fait de me moucher trop souvent avait crée une petite irritation. Pas du tout ! La dermite se manifeste également dans cette zone…
Et oui, le mouchage, comme tout frottement (la barbe de votre amoureux, par exemple), accentue cette affection cutanée.
Parfois, plusieurs mois plus tard, j’avais encore un bouton par-ci par là, au coin de la bouche comme sur la photo…
Il existe effectivement des cas beaucoup plus sévères.
J’ai eu la chance de trouver rapidement une solution pour atténuer les symptômes.
L’important est de réagir dès les premiers signes -et d’apprendre à les repérer pour endiguer une crise à l’instant où elle débute.
Reconnaître les premiers signes de dermite périorale
En 2017, j’ai fêté mes trente ans. J’ai alors pris la grande décision d’hydrater quotidiennement ma peau avec une crème de jour assez riche.
J’ai trouvé mon bonheur en parapharmacie avec la Crème Fraîche de Nuxe.
A cette période, plusieurs évènements stressants, ajoutés au manque de sommeil, se sont produits : déménagement dans une nouvelle région, changement de travail, manque de sommeil, etc.
Aujourd’hui, je connais l’importance du facteur conjoncturel.
Tout allait bien, jusqu’à ce que je remarque, un matin, ces petits boutons rouges au-dessus de ma bouche. « Une petite poussée d’acné », ai-je cru ! Alors que je n’en avais plus depuis de nombreuses années…
Très vite, ces petits boutons se sont multipliés sur une zone qui n’était pas grasse : le pourtour de la bouche.
En même temps, ma peau a commencé à peler.
Je ne savais plus si je devais l’hydrater ou non : lorsque j’appliquais ma crème habituelle, une réaction inflammatoire se produisait aussitôt.
Une crise est très désagréable voire douloureuse : la zone concernée chauffe, brule, démange…
Perplexe face à ces symptômes, j’ai entrepris quelques recherches : telle fut ma découverte de la dermite péri-orale.
Une fois résorbées, ces poussées sont fréquemment revenues jusqu’en 2022, dans diverses circonstances…
En effet, malheureusement, comme toutes les maladies inflammatoires, la dermite périorale surgit par « crises ».
Il m’arrive parfois, deux à trois fois par an seulement, d’avoir un bouton ! Je le sens avant qu’il devienne visible : la zone chauffe et picotte.
Dans ce cas, je reprends immédiatement la routine dont je vous parle dans cet article, et tout s’arrête là.
Qu’est-ce qui provoque une poussée de dermite périorale ?
Pour en comprendre les causes, j’ai identifié une combinaison de facteurs aussi bien immunitaires, psychologiques que cosmétiques.
Ces grandes lignes vous aideront à prendre les précautions nécessaires, pour enrayer les facteurs sur lesquels vous avez un certain contrôle, comme le choix de vos cosmétiques ou votre hygiène de vie.
Les facteurs immunitaires ou les maladies inflammatoires
C’est probablement le premier facteur de causalité, qui explique pourquoi certaines personnes développent ce type d’affection cutanée.
Je suis porteuse de trois maladies auto-immunes : hépatite auto-immune, cholangite sclérosante primitive (stade IV) et rectocolite hémorragique.
Ces maladies sont évolutives et il n’existe pas de traitement curatif.
Au fil du temps, elles donnent lieu à l’apparition de multiples symptômes collatéraux allant de la malabsorption de nutriments à d’autres désordres du système immunitaire.
Et surtout, elles crée une inflammation constante dans les organes concernés : le foie, les voies biliaires et l’intestin.
De fait, j’ai remarqué que mes premières poussées de dermite péri-orale ont débuté lorsque ma cholangite sclérosante est devenue plus active en 2017. Lorsqu’elle est passée en activité sévère en 2022, mes crises de dermite périorale se sont également multipliées.
Pas de panique : depuis que j’ai trouvé les solutions adaptées, ces poussées ont disparues !
Bref, quelque soit la maladie auto-immune et/ou inflammatoire dont vous souffrez, elle constitue une prédisposition à toute affection cutanée de ce type.
C’est d’ailleurs le cas pour toutes les dermatoses inflammatoires.
Au sujet de la dermite atopique, « il a été montré que les chimiokines, notamment l’interleukine 8 (IL8) et les médiateurs lipidiques de l’inflammation tels que la prostaglandine 6kF1α (PG6KF1α), sont fortement impliqués dans les dermatoses telles que la dermatite atopique et dans les maladies inflammatoires chroniques en général. »
Source : Google Patents sur le Sulfate de dextran
En d’autres termes, les mêmes molécules responsables de l’inflammation dans certaines maladies chroniques sont aussi responsables des problèmes de peau.
C’est parce que dans ces différents cas, le système immunitaire provoque une réponse « inflammatoire », comme s’il devait se défendre d’un agresseur. Sauf qu’elle est dirigée vers vos propres tissus ou organes.
Vous développez donc une sensibilité particulière.
La baisse des défenses du système immunitaire (immunosuppression)
Peut-être ne serez-vous pas concernés par cette partie (je l’espère), mais je pense qu’ils s’agit d’un facteur important à souligner.
Lorsque l’on souffre d’une maladie auto-immune chronique et inflammatoire, le traitement consiste généralement en la prise d’immunosuppresseurs, et parfois de corticoïdes.
Or, sachant que la dermite périorale peut entraîner une infection (bactérienne) de la peau, le système immunitaire se défend moins bien.
Les corticoïdes ont tendance à augmenter le risque d’infections.
Bien entendu, il n’est pas ici question de remettre en cause ces traitements -et on guérit très bien de la dermite périorale malgré eux.
D’autres facteurs peuvent provoquer une baisse des défenses du système immunitaire.
Inutile de préciser que le tabac ou la cigarette affaiblissent le système immunitaire et attisent les inflammations. De fait, arrêter de fumer est la première étape.
Enfin, même sans pathologie particulière, les baisses de système immunitaire arrivent à certains moments de l’année (changement de saison, par exemple), ou bien en cas de stress et de fatigue prolongés.
Vous devenez alors plus sensible aux virus et autres infections…
La bonne nouvelle qu’il existe des solutions naturelles vraiment efficaces pour éviter ces poussées désagréables et douloureuses !
Une barrière cutanée endommagée
Il m’a fallut des années pour découvrir à quel point la barrière cutanée joue un rôle majeur dans les dermatoses atopiques et la dermite péri-orale.
C’est vraiment un élément important qui peut, une fois résolu, assurer votre guérison définitive !
Mais comment ai-je compris cela ? Eh bien, depuis un mois, j’applique quotidiennement une crème hydratante avec des EGF (Facteurs de croissance épidermique) de chez BioEffect.
Les EGF sont réputés pour restaurer la barrière cutanée et assurer une hydratation profonde des différentes couches de l’épiderme.
Je me suis aperçue qu’il m’était désormais possible de réintroduire l’utilisation quotidienne de la Trétinoïne 0,05 % (donc fortement dosée), depuis que j’utilise cette crème à l’EGF. Je n’ai plus aucune réactions inflammatoires.
La texture de ma peau a également changée : elle est devenue extrêmement douce et lisse. Je ne ressens plus aucun tiraillement. Autant de signes qui montrent une barrière cutanée en bonne santé.
Les EGF sont connus pour être bénéfiques en cas d’acné, d’inflammations ou de dermatoses atopique.
Au-delà de cela, la clef est de garder une barrière cutanée saine, qui joue son rôle protecteur et retient l’hydratation.
Lorsqu’elle est endommagée, elle laisse pénétrer les allergènes (pollution, actifs irritants, bactéries, etc.). La réaction inflammatoire ne se fait alors pas attendre.
Les facteurs externes ou cosmétiques
Que l’on puisse exclure ou non toute affection auto-immune comme facteur de risque, l’apparition de la dermite péri-orale est également déclenchée par deux causes d’ordre cosmétique :
- une trop grande hydratation ou des produits « trop riches » (nourrissants) ;
- une trop grande quantité (variété) de cosmétiques appliqués sur le visage, que ce soit en même temps (plusieurs couches) ou en alternance selon les jours.
Aussi, beaucoup d’affections cutanées dépendent… de la composition des cosmétiques que vous utilisez.
Pourquoi ?
Parce que la dermite périorale est aussi une réaction allergique à certains ingrédients.
Il faut donc trouver et éliminer la cause, au lieu de traiter (seulement) les symptômes.
C’est pourquoi, mieux vaut éviter les traitements locaux à base de corticoïde sous forme de pommade. Certes, ils canalisent l’inflammation sur le moment.
Mais dès que vous les arrêtez, celle-ci reprend de plus belle.
Pour savoir quels produits éviter, je vous retrouve à la rubrique suivante.
Je voulais tout d’abord évoquer le troisième facteur…
Le facteur psychologique ou le stress
On dit que « le stress a bon dos », parce qu’il est fréquemment brandi comme une cause de pathologies dont on ignore l’origine.
Et pourtant, j’ai constaté combien le stress aggrave les maladies de type inflammatoire qui surgissent par crise.
Surtout, lorsque vous avez tendance à somatiser -soit à garder les émotions négatives en vous-même, sans les exprimer ni les manifester extérieurement. En outre, le stress épuise l’organisme.
Lorsque rien ne fonctionne pour diminuer votre stress (surtout s’il est prolongé), vous pouvez avoir recours à des précautions pour prévenir une crise de dermite périorale.
les bons gestes avec la dermite périorale
Au cours de ces trois années, j’ai testé plusieurs solutions pour en finir avec la dermite périorale… jusqu’à ce que je découvre le remède miracle.
Mais avant de vous en parler, quelques gestes vous aideront à simplifier votre nouvelle routine.
Quels produits faut-il bannir de la salle de bain ?
Pour en finir avec la dermite périorale, une bonne fois pour toutes, un tri s’impose dans les placards de votre salle de bain.
En effet, même si elle est très désagréable à vivre, considérez-la comme un message de la part de votre organisme, qui vous alerte sur l’utilisation d’ingrédients, qui lui sont intolérables.
Et si vous tolériez ces marques et ces produits depuis de nombreuses années, tout change à partir du moment où la dermatose apparaît : votre peau sature.
Voici les cosmétiques susceptibles de déclencher une crise :
- Les dentifrices contenant du sodium lauryl sulfate et du fluor : ceux dont la pâte est de couleur blanche ;
- Les shampoings (et les savons) contenant des sulfates ;
- La trétinoïne, le rétinol et les AHA, qui sont trop irritants
- Trop de crèmes/sérums différents appliqués sur la peau : alterner, selon les jours, entre plusieurs crèmes : rétinol, vitamine C, collagène… Ou encore les pratiques dites « millefeuilles » (plusieurs couches).
En cas de crise de dermite périorale, bannissez tous les produits contenant des sulfates, du fluor, des parfums et des huiles végétales (trop riches).
Cela ne signifie pas forcément que vous devrez pour toujours les exclure de votre routine. Mais une « diète » s’impose pour effectuer un tri.
Par exemple, si votre dermatose disparaît pendant plusieurs mois, vous pourrez utiliser avec une grande modération un shampoing ou un dentifrice contenant du sulfate (une fois par semaine maximum).
Mais la sensibilité que vous avez développée à l’égard de ces ingrédients reste définitive.
Ceci dit, une fois que vous aurez changé vos habitudes, et que vous préférez des cosmétiques plus doux, plus naturels, et plus respectueux de votre peau, difficile de (vouloir) revenir en arrière…
Considérez dès à présent que votre peau est (très) sensible.
Les sulfates, une cause de dermite périorale
Peut-être vous demandez-vous le rapport entre votre dentifrice ou votre shampoing et la peau de votre visage ?
Sachez que les ingrédients tels que le fluor ou les sulfates pénètrent dans votre sang, à travers le cuir chevelu ou les gencives.
Ces substances irritantes et allergène produisent divers effets.
De manière superficielles, c’est-à-dire visible en surface, des irritations ou des démangeaisons se manifestent parfois.
Mais l’organisme ou la santé peuvent être également affectés à un niveau plus profond : des résidus atteignent nos organes tels que le foie, le cœur, les poumons ou le cerveau.
Certes, tout cela semble un peu dramatique. Ce n’est pas l’utilisation de votre gel douche moussant qui va nécessairement déclencher un grave problème de santé à long terme. Il s’agit d’un potentiel risque, relativement minime.
Cependant, l’existence de ce risque montre que le nitrate, présent dans les sulfates, ne peut pas être considéré comme un ingrédient sain.
Dans le cas où vous souffrez d’une dermatose, en pleine crise, il est prouvé que ces composants chimiques aggravent l’inflammation.
Dans un premier temps, il est donc nécessaire d’examiner la composition de tous les cosmétiques que vous utilisez : savons, shampoings, gels douches, dentifrices…
Cessez immédiatement leur utilisation s’ils contiennent des sulfates (du sodium laureth/lauryl sulfate) et/ou du fluor.
Par quoi les remplacer ?
Il existe des dentifrices sans fluor et sans sulfates en parapharmacie ou magasin bio.
La marque Cattier propose sa gamme à l’argile avec différentes huiles essentielles.
La Rosée a récemment sorti un dentifrice à la menthe absolument fabuleux : goût, texture, composition irréprochable… De loin ma meilleure découverte de l’année.
Pour les shampoings et les gels douches, il faudra également vous tourner vers des produits naturels.
Les émulsifiants à base de coco sont inoffensifs. Vous les trouverez dans les bases lavantes neutres et les principales marques bios (Lavera, Natessence, So Bio Ethic’,, Lolly, etc.).
Par principe de précaution, je vous conseille également d’interrompre l’utilisation de cosmétiques contenant des parfums : laits corporels, parfums, lotions, beurres transformés, etc.
Peut-on mettre du fond de teint avec une dermite périorale ?
Je sais à quel point cela semble difficile (et je n’ai pas pu m’en empêcher non plus), mais essayez vraiment de résister à la tentation de camoufler votre dermite périorale sous une couche de fond de teint…
Certes, certaines marques proposent des cosmétiques à base de zinc et hypoallergéniques, qui seront sans doute mieux tolérés.
Avec un peu de chance, pour quelques heures, un léger maquillage n’aggravera pas la situation. A condition de rester exceptionnel.
Mais n’oubliez pas que le fait d’appliquer ces produits sur une peau déjà enflammée retarde la guérison.
Pour vous aider, il existe des protections solaires indice +50 légèrement teintées (comme une BB crème) chez La Roche-Posay par exemple. Elles atténueront un petit peu les rougeurs.
Comment nettoyer son visage avec une dermite périorale ?
Nettoyez votre visage une fois par jour avec un savon extrêmement doux, qui ne continent ni parfum, ni sulfates, ni huiles essentielles.
Par exemple :
- une base lavante neutre pure
- une crème nettoyante pour peau atopiques
- un pain dermatologique
- un savon artisanal (bien vérifier la composition) au lait de chèvre ou d’ânesse
Utilisez vos mains ou un coton très doux, afin d’éviter tout frottement (tout ce qui est irritant accentue l’inflammation de la dermite périorale).
La brosse nettoyante en silicone Luna 3 de Foreo adaptée aux peaux sensibles (mauve) ne pose aucun problème car elle est très douce et idéale pour l’hygiène.
Je me permets de la citer, car je l’utilise depuis bientôt un an au quotidien. Ma peau n’a jamais été aussi éclatante -les crises se sont réduites réduites à un bouton, à deux reprises, à cause d’un évènement stressant.
Essuyez-vous en tamponnant seulement votre visage avec un linge ou une serviette en microfibre : très douce et lisse au toucher.
Comment hydrater sa peau lorsqu’on a une dermite périorale ?
En général, il est conseillé d’éviter l’application de tout cosmétique sur votre visage.
En 2017, j’avais suivi cette diète stricte durant six mois. Autant vous dire que ma peau avait un aspect… peu satisfaisant. Disons-le, mon teint n’a jamais été aussi moche. Des ridules sont même apparues, liées à la déshydratation.
Je regrette de ne pas avoir trouvé de solution à cette époque !
Une diète de cosmétiques, sans négliger l’hydratation, c’est tout à fait possible !
Votre peau est sensible : elle a toujours besoin d’une protection.
En période de crise, la seule règle consiste à opter pour une seule crème hydratante, formulée pour les peaux atopiques, soit celles qui ont tendance à développer une allergie.
Je vous conseille d’oublier les tambouilles maisons ou les cosmétiques bios ou d’autres marques pour le moment.
Encore une fois, les gammes de La Roche-Posay ou Avène sont dignes de confiance, et généralement très bien tolérées.
Ainsi, en plus de remplir ce rôle, Cicalfate d’Avène vous aide à combattre la dermite-périorale car elle contient du Zinc.
Lorsque l’inflammation diminue, que votre dermite péri-orale se résorbe, vous pourrez réintroduire une autre crème ou un sérum de votre choix.
Gardez en tête le principe de précaution : Il faudra procéder à des sortes de « test » pour savoir si vous tolérez ou non un produit, et cesser son application à la moindre éruption (ou rougeur).
Ceci dit, avec un ou deux produits de qualité, je peux vous assurer qu’il est facile de conserver un teint superbe (avec moins de rides, etc.) : nul besoin de sur-consommer !
De mon côté, j’ai trouvé une marqué naturelle avec des ingrédients simples mas de bonne qualité : La Rosée.
comment soigner une dermite périorale ?
Après ces conseils généraux, voici ce qui a marché afin de me débarrasser définitivement de la dermite périorale.
Depuis l’année 2022, aucune poussée (malgré stress et fatigue par périodes) n’est revenue pour le moment -alors que je n’avais pas passé les dernières années sans observer des signes de dermatoses tous les trois mois.
De plus, dès l’apparition de la première éruption (toujours près du nez), je recommence les soins que je décris ci-dessous… et l’inflammation disparait complètement en une nuit.
Il est vraiment nécessaire d’agir dès le premier signe, afin de ne pas laisser votre peau s’enflammer.
L’ingrédient miracle contre la dermite péri-orale : le Neem
Le Neem (ou Margousier) est la plante indispensable pour éradiquer l’inflammation.
Il est nécessaire de la prendre par voie orale, sous forme de poudre en gélules.
Cette plante est utilisée dans le cadre de la médecine ayurvédique.
Ses vertus sont très nombreuses : antibactérien, antifongique, anti-inflammatoire, antiseptique… Elle possède des propriétés purifiantes, re-équilibrantes et détoxifiantes.
Des études ont montrées qu’elle régule les activités enzymatiques pro-inflammatoires, et notamment les enzymes appelées cyclooxygénase (COX) et lipoxygénase (LOX). Elle agit également contre les cellules cancéreuses.
Le Neem est aussi utilisé pour la spiritualité Yogi, en ce qu’il augmente l’énergie ou la chaleur dans le corps. En effet, lors de sa prise, vous ressentirez peut-être votre température s’élever très légèrement (un degré environ). Cela n’a aucune incidence sur votre santé.
Enfin, le Neem active la sécrétion d’insuline. Il est donc bénéfique aux personnes souffrant de diabète, pour réguler le taux de glycémie. Si vous n’êtes pas concernés, vous ne constaterez pas d’effets particuliers. Évitez simplement toute prise à jeun, ou trop éloignée des repas.
Vous pouvez vous procurer ces gélules sur le site d’Ayur-Vana (pas de sponsorisation).
Quelle dose de Neem prendre en cas de dermite périorale ?
J’ai élaboré cette « posologie » d’après ma propre expérience :
En cas de grosse crise : trois gélules par jours (en même temps), généralement pendant une semaine.
Dès le premier signe de dermite périorale (démangeaison ou apparition du bouton) ou dès que la poussée s’atténue : deux gélules par jour suffisent.
En traitement de fond, lorsque tous les signes d’inflammation ont visiblement disparus : une gélule par jour pendant un mois pour éviter une « rechute », si votre crise a été sévère (plusieurs plaques).
En combien de temps le Neem agit-il ?
Dès la première prise, en fonction de l’intensité de votre éruption cutanée, vous pourriez ressentir un soulagement : moins de chaleur, moins de brûlure, moins de démangeaison.
Si le premier bouton ou les premiers signes de crise apparaissent à cause d’un évènement stressant ponctuel, et que vous prenez immédiatement une gélule de Neem, quelques heures suffisent à arrêter la crise.
Autrement, la dermatose se stabilise au bout de deux à trois jours (plus de nouvelles éruptions).
En une semaine, lorsque j’avais des plaques sur toute la zone périorale, j’ai constaté des améliorations considérables.
Pour une efficacité maximale, un autre ingrédient a été indispensable à ma routine de secours.
La crème Cicalfate d’Avène, efficace contre la dermite péri-orale
Pour hydrater la peau, atténuer l’inflammation et favoriser la cicatrisation des tissus, la crème Cicalfate d’Avène a été d’un grand secours.
Il m’est déjà arrivé de l’appliquer au tout début d’une éruption (sans prise de Neem). Le lendemain, celle-ci avait déjà régressée.
Elle contient des actifs réparateurs et apaisants comme le sulfate de zinc et le sulfate de cuivre.
Elle soulage également les démangeaisons et évite à la peau de peler.
Appliquez-la comme crème hydratante sur l’ensemble de votre visage. Réalisez une sorte de cataplasme (en couche épaisse) aux endroits touchés par la dermite péri-orale, avant d’aller au lit.
Durant la nuit, l’excédent sera naturellement absorbé.
L’indispensable protection solaire indice SPF +50
Durant la poussée de dermite péri-orale, il est nécessaire d’éviter toute exposition au soleil (surtout entre 11h et 16h).
Même par temps couvert, protégez votre peau avec une crème solaire pour éviter que les rayons UV n’aggravent l’inflammation.
Encore une fois, la crème solaire doit être hypoallergénique et adaptée aux peaux sensibles. Quelque soit votre teint ou vos habitudes de bronzage, optez pour un indice SPF 50+.
Je vous recommande des marques dermatologiques telles que La Roche-Posay (Antélios UVimmune 400, sous forme de crème et non de fluide) ou celle d’Avène (Cleanance Solaire SPF 50).
Je les utilise au quotidien. Elles n’ont aucune incidence sur la dermite péri-orale.
Elles hydratent sans laisser de film gras. Leur fragrance est discrète, florale.
Un tube dure 6 mois à raison d’une application quotidienne, ce qui vaut l’investissement.
Le Sulfate de Dextran, un actif cosmétique anti-inflammatoire
En novembre 2023, j’ai découvert un nouvel actif cosmétique idéal pour calmer l’inflammation cellulaire ou bactérienne : le Sulfate de dextran.
J’ai eu l’occasion de le tester lors d’une petite crise, qui s’est complètement résorbée le lendemain -phénomène surprenant avec la dermite périorale : elle apparait et elle se volatilise…
Cette notice explique de manière détaillée pourquoi cet actif est utilisé dans le traitement ou la prévention des dermatoses inflammatoires.
Il peut être d’origine naturelle, obtenu à partir de la fermentation du sucre de betterave. Il est idéalement présent à un poids moléculaire compris entre 4 kDa et 8 kDa et à concentration de 0,02 à 0,3%, par rapport au total de la composition d’un cosmétique.
On le trouve notamment dans le Sérum peaux matures à l’acide hyaluronique de Jonzac. Il est parfait pour hydrater en profondeur sans créer de réactions inflammatoires.
La LED rouge pour cicatriser en cas de dermite périorale
Depuis quatre mois, j’utilise quotidiennement le masque LED Visage de Currentbody : il expose la peau aux bienfaits de la lumière rouge et infrarouge.
Les LED pénètrent jusqu’à 8 cm sous-cutanée. Utilisée comme un soin anti-âge (pour stimuler la production de collagène), la luminothérapie possède également des vertus cicatrisantes et anti-inflammatoires.
La lumière bleue est la plus indiquée pour son action antibactérienne, mais à part avec le UFO de Foreo, je n’ai pas pu tester de séance en période de crise…
J’utilise quotidiennement le maque LED (tous les soirs depuis le mois de juin 2023). J’ai constaté ses bienfaits en cas de crise : il calme immédiatement une poussée de dermite-périorale.
Les démangeaisons s’apaisent. Les boutons se résorbent visiblement -en général, ils ont disparu le lendemain, notamment en association avec le Neem.
L’action cicatrisante des ondes rouges et infrarouges aide la peau à se régénérer plus vite. L’inflammation et les boutons de la dermite péri-orale ne laissent aucune trace.
Il est idéal pour garder un teint éclatant et plus uniforme -et cela remonte d’autant plus le moral, lorsque l’on a des problèmes de peau…
Si vous avez acquis un masque LED, je vous en recommande donc particulièrement son utilisation.
En conclusion
Voici le plan d’attaque complet anti-dermite périorale :
- Après avoir nettoyé votre visage (sans sulfates), réalisez votre séance de LED rouges (ou bleues).
- Appliquez ensuite une épaisse couche de crème Cicalfate d’Avène.
- Prenez deux à trois gélules de Nem.
Le lendemain matin, les améliorations devraient être remarquables !
Il existe évidemment d’autres ingrédients naturels pour soulager une dermite péri-orale, tels que le chanvre, l’aloé véra ou la fleur d’oranger.
Les informations sont trop rares au sujet du Neem, c’est pourquoi je tenais à partager mon expérience dans cet article.
En l’espace de deux semaines, lors de ma grosse crise, toute trace de dermite avait disparue, ce qui relève du miracle, sachant que plusieurs mois sont généralement nécessaires pour en venir à bout.
Dès qu’une crise débute, je la prends désormais de cours grâce à ce traitement de choc : le lendemain, l’inflammation est résorbée et les boutons ont disparus.
C’est un cercle vertueux car je ne panique plus dès l’apparition d’un bouton -en me souvenant le désastre que j’ai connu. Le fait de savoir comment réagir élimine une partie du stress et potentiellement de mauvais gestes comme gratter ou toucher sans cesse la zone.
J’espère ainsi vous avoir apporté une solution efficace et naturelle pour soigner la dermite péri-orale, si vous êtes actuellement dans cette situation.
N’hésitez pas à partager votre expérience et votre avis, en commentaire.
Merci pour cet article. J’ai vu que Currentbody propose le masque led en 3 declinaisons (bleu/rouge – rouge – rouge/jaune/par zone). Lequel conseilles-tu pour les inflammations de la peau et les dermite periorale ?
Merci pour votre commentaire !
Le bleu est plutôt réservé aux bactéries (type acné).
Le rouge fonctionne très bien à la fois sur l’inflammation et la cicatrisation : c’est pourquoi ne vous recommanderez plutôt ce spectre LED pour la dermite périorale aussi.
Bonjour,
Merci beaucoup pour cette mine d’informations, ma dermite apparaît qu’avec des boutons + quelques sensations de chaleur, et est revenue il y a quelques mois après quelques années sans rien. J’ai tilté ce week end après des mois à me demander pourquoi j’avais des boutons que c’était la dermite qui était revenue…j’ai commandé les gélules de neem et je vais acheter le cicalfat. Je n’avais pas envie de reprendre un traitement par un dermatologue comme il y a quelques années donc Grand merci 🙏🏼
Bonjour Mel, merci à vous pour ce témoignage ! J’espère que l’inflammation va très vite se résorber avec le Neem. Tenez-moi au courant.
Bonjour ,
Je reviens de la dermatologue ce jour avec la même chose que vous … moi qui pensais que c’était de l’eczéma 😩.
Ma dermatologue m a demandé de faire un scanner des sinus et un panorex => pour elle cette dermatite vient d une infection à traiter avec antibiotiques. En attendant de prendre rendez vous pour ces examens ( je pense que ça va être long ….) je vais remettre le cicalfat ( c’est une crème magique pour moi 🪄)
Actuellement je mets un gel d aloe Vera. Qu en pensez vous ? Avez vous déjà tester ?
Vos dermatologues / docteurs vous ont aussi parlé d une cause qui pourrait venir d une infection ?
Merci et belle soirée
Bonjour,
Merci pour votre témoignage, qui nous apportent des éléments extrêmement intéressants sur les causes possibles de la dermite périorale !
Concernant tout d’abord le gel d’aloé véra, je l’avais testé hors de crise et j’apprécie peu le fait qu’il sèche : ayant la peau sensible et sèche à l’époque, j’avais plutôt besoin d’une crème nourrissante. Sur la dermite périorale, qu’en avez-vous pensé, si vous en avez appliqué ? Je ne l’ai pas recommandé dans l’article, car je crains que le côté « gel » soit trop asséchant.
En revanche, j’avais vu du jus d’aloé véra car ses propriétés sont considérées comme bénéfiques en cas de crise.
Le médecin que j’avais consulté à l’époque ne m’avait pas du tout dit que la dermite pouvait être causée par une infection. Il m’avait seulement prescrit une crème à base de corticoïdes (que je n’ai pas utilisée, après quelques recherches).
Aviez-vous des symptômes de l’infection, d’ailleurs, de votre côté ?
J’ai souligné l’importance du système immunitaire car j’ai trois maladies auto-immunes qui prédisposent aux infections, en tout cas.
Tenez-nous si vous le voulez bien, en espérant que vous allez mieux.
Bien à vous
Bonjour et merci pour toutes ces informations qui m’ont beaucoup aidé à trouver des solutions depuis 2 semaines… j’ai suivi vos conseils et ma dermatite est presque finie! Je voulais vous partager mes 2 trouvailles. Tout d’abord la crème apaisante anti rougeurs d’Avene dans laquelle on retrouve le Sulfate de Dextran, qui a été pour moi LA solution ultra efficace. J’ai aussi utilisé la crème teintée Roseliane de Uriage, elle contient une protection UV et dissimule assez bien les boutons! Courage à toutes celles qui vivent ça!
Bonjour, je suis sous doxycycline et zinc pour ma dermatite, est ce possible de prendre du neem en même temps ? Si oui dois je espacer les prises avec les autres choses ?
Merci beaucoup
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Si vous n’êtes pas enceinte, que vous n’allaitez pas, et que vous n’avez pas de terrain allergique connu, il n’y a pas de contre-indications avec le Neem.
J’espère que votre dermatite va vite guérir.