Depuis trois mois, j’utilise quotidiennement le masque LED de Currentbody.
Grâce à une centaine de diodes électroluminescentes, cet appareil diffuse sur le visage une lumière rouge et infrarouge.
Teint plus uniforme, disparition des ridules, atténuation des rides, effet « lifting », cicatrisation, traitement de l’acné, des inflammations cutanées… Plusieurs études scientifiques ont validé les effets de la photothérapie LED sur notre peau.
Il s’agit véritable soin anti-âge, qui stimule la production de collagène : les résultats se mesurent à long terme.
La technologie prend de plus en plus d’importance dans le monde de l’esthétique. Ces innovations me semblent fascinantes, et surtout, elles simplifient grandement la routine beauté. Contrairement aux promesses de certaines crèmes, la photomodulation est réellement efficace dans la durée.
Aussi, j’ai envie de partager mon expérience et les informations que j’ai recueillies sur le sujet, afin de vous donner un avis objectif et détaillé, au fil des mois, de mon utilisation du masque Skin LED de Currentbody.
Je précise que cet article n’est pas sponsorisé.
Qu’est-ce que la luminothérapie visage ou soin LED ?

Peut-être entendez-vous de plus en plus parler de photobiomodulation et régénération cellulaire grâce aux lampes LED ?
Cette technologie est entrée dans le champ de la médecine esthétique depuis quelques années.
La photomodulation consiste à exposer sa peau à des longueurs d’ondes très précises, grâce à un système de LED : les diodes électroluminescentes.
Elles diffusent de la lumière… et reproduisent plusieurs longueurs d’ondes.
Or, savez-vous qu’en fonction de leur couleur, ces ondes possèdent différentes propriétés ?
Depuis quand les LED sont-elles utilisées ?
Nous devons cette découverte à la NASA dans les années 1960.
Les diodes soulageaient considérablement les effets secondaires de la chimiothérapie pour les enfants atteints de greffes de la moelle osseuse.
Comme l’explique ce compte-rendu suite à des essais cliniques, « les cellules exposées à la lumière proche infrarouge à partir de LED, qui est l’énergie proche du visible, vont augmenter de 150 à 200 % plus rapidement que les cellules non stimulées par une telle lumière. »
Les processus de guérison et de cicatrisation sont sensiblement améliorés.
En 2010, des panneaux lumineux de couleurs changeantes ont été installés afin d’améliorer le sommeil des astronautes.
Cette technologie ne tarde alors pas à s’introduire dans le champ de la médecine esthétique. Elle est tout d’abord connue sous le nom de thérapie par laser de faible énergie. Des séances sont par exemple proposées pour la cicatrisation des tissus ou l’atténuation de la couperose.
Ces soins se démocratisent ensuite sous forme de LED ou diodes électroluminescentes…
Comment les ondes LED agissent-elles sur notre peau ?
La photomodulation est le nom donné aux soins LED dans le cadre de la médecine esthétique.
Mais comment les diodes électroluminescentes agissent-elles ?
Il existe des longueurs d’ondes bénéfiques pour la peau. Elles sont complètement dénuées d’UV. Elles ne peuvent pas causer de brulure. Elles ne présentent aucun danger.
Cette coupe schématique de Corpoderm illustre comment la lumière pénètre dans les tissus (derme, épiderme et hypoderme), à différentes profondeurs :

La lumière LED agit directement sur les cellules.
Par exemple, la LED bleue réputée pour son action antibactérienne est idéale dans le traitement de l’acné.
La LED jaune stimule la circulation veineuse et lymphatique. Elle agit aussi contre les tâches pigmentaires.
Dans cet article, nous nous intéressons spécifiquement aux lumières rouges et infrarouges. Ce sont les plus grandes longueurs d’ondes, celles qui pénètrent le plus en profondeur les tissus. Elles peuvent aller jusqu’à 8 cm sous-cutané.
Les LED rouges et infrarouges pour ralentir le vieillissement cutané
Cette étude menée en 2014 sur un panel de 144 participantes confirme que l’exposition aux ondes lumineuses rouges et infrarouges donne des résultats époustouflants.
La densité de collagène est multipliée par trois, après douze semaines de traitement. les rides sont visiblement atténuées.
Il suffirait d’une longueur d’onde comprise entre 620 nm et 670 nm pour améliorer la fonction des fibroblastes, les protéines qui produisent le collagène.
Une autre étude publiée par la J.A.A.D. en octobre 2019 indique qu’une exposition quotidienne aux LED rouges à 640 nm pendant 10 minutes, « augmente considérablement l’expression des gènes de l’acide hyaluronique synthase (HAS2) et de l’élastine (ELN) dans les fibroblastes humains », en seulement trois jours.
Que se passerait-il alors, après seulement une semaine de soin ? Elle induit « de la même manière l’expression des gènes de HAS2, ELN et des types de collagène Col1A1 et Col1A3 ».
En stimulant la production d’acide hyaluronique et de collagène, les ondes rouges et infrarouges auraient vocation à ralentir les signes de vieillissement cutané.
Une exposition suffisamment prolongée a donc pour effet de :
- lisser le grain de peau ;
- atténuer les rides et des ridules ;
- effacer les tâches pigmentaires ;
- raffermir les conteurs du visage ;
- augmenter l’élasticité de la peau ;
- guérir la rosacée et la couperose.
Aussi, les LED rouges et infrarouges agissent visiblement sur la circulation sanguine.
Parfois, des petits vaisseaux se dilatent ou apparaissent, ce qui donne des rougeurs ou une impression de « teint brouillé ». Ainsi, la couperose ou de l’acné rosacée provoquent des plaques rouges irrégulières sur le visage, liées à des bouffées vasomotrices (inflammations).
En favorisant une bonne circulation, la luminothérapie apporte une solution durable et respectueuse de la peau.
Comment choisir son masque LED rouges et infrarouges ?

On comprend aisément la démocratisation des soins visage par LED et notamment des masques… Beaucoup d’offres apparaissent sur le marché, avec des prix allant de 36 à 2500 €.
Comment savoir si un appareil est vraiment fiable ? Quels sont les critères à vérifier pour choisir sa lampe ou son masque à LED rouges ?
L’efficacité dépend globalement de trois caractéristiques.
Les longueurs d’ondes de lumière rouge et infrarouge
Tout d’abord de la puissance des ampoules LED (les diodes électroluminescentes). Deux types d’ondes doivent nécessairement être émises :
- La lumière rouge : elle possède une longueur d’onde allant de 630 à 660 nm. 80 % de cette énergie est absorbée dans les deux premiers centimètres de votre peau.
- Les ondes infrarouges : leur spectre s’étend de 800 à 900 nm. Environ 50 % de ces ondes pénètrent les couches de l’épiderme en profondeur, soit jusqu’à 8 cm…
Il est donc nécessaire de vérifier si votre appareils dispose d’une la longueur d’onde adéquate. Et surtout, s’il propose aussi les fameuses ondes infrarouges…
L’irradiance ou le nombre de Watts des diodes
A cela, s’ajoute également la nécessité d’émettre une irradiance (ou densité de puissance) suffisamment intense. Elle assure une bonne pénétration cutanée.
Or, l’importance de cette caractéristique n’est pas toujours soulignée !
Ainsi, plus votre appareil possède de mWatts par cm² (de diffusion), plus sa densité de puissance est élevée. Pour bénéficier de tous les bienfaits de la lumière rouge, votre temps d’exposition sera donc raccourci. A l’inverse, si le nombre de mWatts est faible, malgré la bonne longueur d’onde, il faudra vous exposer plus longtemps.
Un appareil LED rouge à faible irradiance aura peu d’efficacité pour 10 minutes de séance.
Le nombre de diodes et la surface
Enfin, votre appareil de luminothérapie doit compter suffisamment de diodes LED rouges et infrarouges pour couvrir uniformément votre visage…
Par exemple, UFO 2 de Foreo n’a pas la capacité de délivrer un véritable soin de luminothérapie puisqu’en trois minutes chrono, il faut constamment déplacer ce tout petit appareil sur l’ensemble du visage. Cela ne signifie pas qu’il n’apporte aucun bienfaits, mais les effets ne seront pas aussi probants qu’avec une véritable lampe LED.
Pourquoi avoir choisi le masque LED de Currentbody ?
En tenant compte de toutes ces caractéristiques, ainsi que des données disponibles et certifiées par les fabricants, pour un budget inférieur à 500 €, il n’existe actuellement (septembre 2023) que deux possibilités sur le marché : le masque LED de Currentbody et celui de Nooance.
J’ai donc opté pour le premier, en raison de son excellent rapport qualité/prix :
- Il possède 132 diodes électroluminescentes.
- La longueur des ondes rouges est de 633 nm.
- Ses ondes infrarouges sont de 830 nm.
- Son irradiance est de 30 mW/cm² (temps d’exposition nécessaire : 10 minutes)
- En fonction des périodes et des réductions, il coûte entre 250 et 300 €.
Si vous en avez les moyens, le Dermalux Flex, est « l’appareil à LED le plus puissant du monde à domicile » : il offre l’équivalent d’une séance de luminothérapie en institut.
Comment se déroule une séance de luminothérapie LED rouges ?

Vous pouvez utiliser votre masque LED à tout moment, et à votre guise. La seule condition est de ne pas porter de crème solaire ou tout autre cosmétique contenant un filtre anti-UV.
Voici comment je procède pour une utilisation quotidienne à domicile.
A quel moment réaliser le masque LED rouges ?
J’ai intégré ces dix minutes de luminothérapie à ma routine du soir, juste avant d’aller au lit.
Elle sont devenues un moment de méditation et de préparation au sommeil.
J’ai même constaté que ce petit rituel aide à s’endormir plus vite, et diminue le nombre de réveils nocturnes. Le sommeil me parait plus profond.
Or, en souhaitant vérifier l’existence (ou non) d’un véritable lien de cause à effet, j’ai trouvé une étude du Journal of Athletic Training (2012) : elle confirme que l’exposition aux LED rouges participe bien à un sommeil plus réparateur. Elle favorise la production de mélatonine.
En plus de stimuler la production de collagène, la luminothérapie présente donc plein d’avantages pour la santé ! Et qui dit meilleur sommeil dit aussi une peau plus belle… puisque nos cellules se régénèrent pendant que nous sommes dans les bras de Morphée.
Quelle est la fréquence d’utilisation idéale ?
Il est conseillé d’utiliser le masque deux à trois fois par semaine, à raison de 10 minutes par séance.
Pour ma part, j’ai opté pour une utilisation quotidienne, dans la mesure où elle s’intègre à ma routine du coucher. Et si je manque une séance, pas de problème : je ne constate aucune « régression » de l’état de ma peau, le lendemain.
C’est tout l’avantage de ce soin : les améliorations semblent lentes, mais elles sont constantes. Les effets se maintient dans le temps.
A ce rythme, la batterie a besoin d’être rechargée une fois par mois environ.
Est-ce que le masque LED de Currentbody est confortable ?
Lorsque vous portez le masque, une surface en silicone, reste en permanence au contact de votre peau. On s’accoutume très vite à la sensation. Si vous ne la supportez pas, sachez qu’il existe des lampes de luminothérapie rouge, sous/devant lesquels s’exposer, sans toucher votre visage.
Il se fixe à l’arrière de la tête, grâce à une bande scratch réglable. Celle-ci a tendance à glisser ou à tirer les cheveux. L’idéal est de porter un bonnet en soie pour les protéger.
Néanmoins, si vous réalisez votre séance de luminothérapie allongée, il n’y aura pas de problème.
Quid de la sensibilité des yeux aux LED rouges ?
La sensibilité oculaire à la lumière LED rouge dépend des personnes. Certaines ne supporteront pas la luminosité : des coques spéciales sont fournies dans la boite.
Je ne les ai jamais utilisées, car mes yeux (fermés) se sont immédiatement habitués à l’intensité.
Aussi, il me semble difficile de réaliser toute autre occupation pendant le masque, à cause de l’éblouissement.
D’ailleurs, vous vous demandez sans doute si cette intensité lumineuse a-t-elle un effet particulier sur nos yeux ?
Il se trouve qu’une exposition aux ondes rouges (670 nm), seulement trois minutes une fois par semaine le matin, améliorerait la vision qui décline naturellement avec l’âge. C’est le résultat d’une étude publiée en novembre 2021 par l’UCL : cette fréquence d’onde activerait « les cellules mitochondriales productrices d’énergie dans la rétine humaine ».
Le manque LED de Currentbody ne possède malheureusement pas une longue d’onde suffisante, mais retenez que malgré l’éblouissement, les LED rouges ne présentent aucun danger pour la rétine.
Les résultats obtenus avec le masque LED Currentbody
Il faut compter au moins 10 semaines d’utilisation régulière pour constater les premiers effets.
Il s’agit d’un traitement sur la durée : l’objectif est surtout de « ralentir » le vieillissement de la peau.
Cependant, une exposition quotidienne aux diodes LED rouges et infrarouges apporte très rapidement des améliorations .
Voici ce que je remarque, pour le moment, après 3 mois d’utilisation.
Cet article sera mis à jour et complété au fil du temps.
Un grain de peau affiné et moins de marques (rides, cicatrices…)

Au fil des semaines, ma peau paraît repulpée.
Les imperfections au niveau de la tempe et du front (peau granuleuse) ont disparues : la peau est complètement lissée. Les pores sont bien refermées. En revanche, je ne pourrais pas affirmer si cela est exclusivement grâce au masque LED ou à l’utilisation de la brosse Luna 3 de Foreo qui est extraordinaire…
Enfin, la ride du sillon nasogénien est bien atténuée ! J’y reviendrai en détail, plus bas.
Le teint est beaucoup plus uniforme
Les LED rouges et infrarouges réduisent les inflammations et aident à la cicatrisation des tissus. Ainsi, les rougeurs, les petits boutons ou l’acné, sont visiblement atténuées -voire éradiquées.
Je constate également des effets immédiats sur le moindre signe de dermite péri-orale (l’apparition d’un seul bouton) : après utilisation du masque LED de Currentbody, la « crise » ne se déclenche pas.
Le teint est également plus éclatant, plus lisse, plus uni.
Le masque contribue à donner ce glow (cette aura ou cette lumière) que reflète simplement une peau en bonne santé.
Ma peau cicatrice beaucoup plus vite

Un effet corolaire à l’uniformité du teint est la cicatrisation.
Toutes les anciennes marques, comme la cicatrice d’acné sur la joue, sont moins creuses. Elles restent encore présentes et visibles. Mais on dirait qu’elles ont été comblées.
Quant aux marques récentes, elles s’estompent bien plus rapidement.
J’ai eu l’occasion de m’en apercevoir après le retrait d’un petit kyste sébacée sous l’œil, qui a nécessité une incision. Le chirurgien (esthétique) n’était pas certain d’avoir tout retiré. Dès le soir même, j’ai utilisé le masque LED. En une semaine, la peau s’était refermée, sans qu’aucune cicatrise ne soit visible (ni rougeur). Aujourd’hui encore, aucune trace n’est perceptible.
J’ai également utilisé le masque LED après mon (deuxième) microshading des sourcils. Il est difficile de savoir quels effets lui attribuer ou non, mais en cinq jours, la peau était déjà cicatrisée. La pigmentation a parfaitement tenue, même sur une zone où, la première fois, elle s’était estompée.
Les sillons nasogéniens sont atténués

Il faut distinguer le sillon de la ride. Notre visage est composé de plusieurs groupes musculaires dont la contraction permet l’expressivité. Pour citer le Dr Benoît Potier, « les sillons du visage constituent des frontières entre des groupes musculaires de fonctionnement opposés. Pour être très clair, les sillons sont les articulations des muscles de la face ; à l’image du pli du coude ou du pli de l’aine. »
A tout âge, les rides du sourire apparaissent. Les sillons se marquent généralement entre 25 et 30 ans (âge auquel l’on attribue leur visibilité, en tout cas), en fonction des morphologies. Ils sont accentués par l’affaissement des joues et des pommettes.
A cet endroit, j’avais réalisé une petite injection d’acide hyaluronique (0,5 ml environ) au mois de février 2021. Un an et demi après, le résultat est inchangé à gauche. En fonction de la lumière, le sillon réapparaissait légèrement à droite.
Depuis l’utilisation du masque à LED rouges, il me semble que le sillon nasogénien droit se soit visiblement atténué.
Un effet lifting et le raffermissement de la peau ?
Il est vraiment très difficile de jauger une amélioration ou non de la fermeté de la peau, soit un effet légèrement « lifting ». D’une part, l’on s’habitue quotidiennement à sa propre image. D’autre part, les photographies manquent d’exactitude (angle, lumière, etc.) pour établir une comparaison sur un élément aussi subtil.
Je n’ai pas noté la moindre différence.
La seule certitude est qu’il n’y a pas de changements visibles en l’espace de cinq ans (2017 à 2023).
Cet article sera remis à jour au fil des mois d’utilisation.
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