L’été est là ! En cette douce saison, les cheveux poussent plus vite et le soleil nous apporte de belles mèches dorées.
Cependant, la vigilance est de mise pour conserver notre longueur à la rentrée : les rayons UV, l’eau salée et le chlore abîment les cheveux !
Depuis que je vis en bord de mer, mes pointes ont beaucoup éclairci. Elles sont devenues blond très clair. Mais cette décoloration naturelle s’accompagne d’une grande fragilité : elles sont fréquemment fourchues.
Nos cheveux ont besoin d’une protection spécifique pour le soleil, la mer ou la piscine.
Comment les protéger des UV, du chlore et du sel ?
Voici ma routine et les gestes que j’accomplis au quotidien pour garder mes cheveux longs et en bonne santé, tout l’été et après…
Pourquoi les UV abîment-t-ils les cheveux ?
Au premier abord, il paraît incongru de protéger ses cheveux du soleil, au même titre que sa peau.
En effet, lorsque les UVA et les UVB altèrent les cellules de l’épiderme, la sensation de brûlure devient de plus en plus douloureuse et tout un cortège de symptôme apparaissent : migraine, fatigue, déshydratation, etc.
Nous sommes plutôt bien informés sur ces dangers (coups de soleil, insolations, risque de cancers), depuis l’enfance.
La crème solaire fait partie des indispensables à la plage.
Mais saviez-vous également que trop longtemps exposés aux UV, nos cheveux s’abîment aussi ?
Des études en biochimie le confirment (Santos Nogueira AC, Joekes I., 2004). Ici, aucun ressenti (sensoriel) ne prévient l’apparition des dégâts.
Plus encore, la fibre capillaire est abimée par les UV, le résultat semble seyant si l’on apprécie les mèches blondes ou dorées.
Pourquoi les cheveux éclaircissent-ils au soleil ?
Pour comprendre l’action des rayons ultraviolets sur nos cheveux, regardons tout d’abord l’anatomie de notre fibre capillaire.
La composition de la fibre capillaire :
La fibre de nos cheveux est composée de kératine. Celle-ci se structure sous forme de chaînes hélloïdales d’acides aminés complexes. Lorsqu’elle est en bonne santé, les cheveux sont denses, épais, doux, résistants (et non cassants), sans fourches, etc.
Au cœur de la fibre capillaire, le cortex détermine ses caractéristiques : pigments mélaniques, forme (frisés ou raides, etc.).
Le cortex est enrobé par une couche protectrice : la cuticule.
C’est là que « la magie opère » dans le cadre d’une coloration chimique.
Pour modifier sa couleur naturelle, on mélange une crème colorante mélangée et un oxydant (eau oxygénée). La réaction chimique ouvre la cuticule (barrière) et permet aux pigments artificiels de pénétrer au sein du cortex. Ils s’y fixent et remplacent ainsi les pigments naturels (mélaniques).
Voyons à présent comment rayons UV agissent sur tous ces éléments…
Qu’est-ce qu’un rayon ultraviolet (UV) ?
Chaque source de lumière, des rayons du soleil qui pénètrent dans notre atmosphère à une LED électrique, est mesurée en longueur d’onde optique : l’unité de cette mesure est le nanomètre (nm).
Chaque longueur d’onde a un effet particulier sur les cellules de notre corps.
Par exemple pour que la lumière rouge stimule la production de collagène, la longueur d’onde des LED sous lesquelles il faut exposer sa peau, doit être comprise entre 617 et 633 nm.
Lorsque vous regardez le spectre ci-dessus, vous pouvez voir qu’il s’agit d’une couleur très précise -pas n’importe quel rouge.
Au début de ce spectre, entre 254 et 400 nm, se trouvent les fameux rayons ultraviolets.
Leur intensité varie en fonction des saisons et de la position du soleil dans le ciel. L’été, cette intensité devient maximale.
Même s’ils sont invisibles à l’œil nu, les rayons ultraviolets sont présents autour de nous.
Cheveux naturels, (dé)colorés et sensibilité aux ultraviolets
Les pigments mélaniques, qui composent notre peau et nos cheveux, jouent un rôle protecteur, en absorbant une partie des rayons ultraviolets.
En effet, plus votre peau est (naturellement ou sous l’effet du bronzage) foncée, plus les pigments mélaniques limitent l’altération des cellules de l’épiderme.
Il en va de même pour nos cheveux.
Ce principe de sensibilité plus ou moins élevée aux rayons ultraviolets en fonction des pigments mélaniques se nomme la photosensibilité.
Les cheveux noirs à bruns absorbent plus de rayons UV : ils ne sont donc affectés que par les radiations visibles (fort soleil, intensité maximale d’UV).
En revanche, plus ils sont clairs, moins vos cheveux sont protégés des UV par des pigments mélaniques (présents en plus faible quantité).
Que se passe-t-il lorsque vos cheveux ont été colorés ? Toute coloration chimique se base sur un principe d’oxydation : ouverture des écailles, de la cuticule, et altération des pigments mélaniques naturels. Aussi, la barrière protectrice est grandement fragilisée.
Peu importe la nuance de la couleur (artificielle) qui recouvre votre fibre capillaire (naturelle) : qu’elle soit brune ou blonde, c’est l’altération des pigments mélaniques (votre base) qui importe, en raison de leur proportions d’origine.
En conclusion, plus vos cheveux sont naturellement clairs ou décolorés, plus ils sont sensibles aux rayons UV.
Les effets des rayons UV sur la fibre capillaire :
Lorsque vos cheveux sont exposés à ces rayons, une réaction d’oxydation des chaînes de protéines se produit : celle-ci provoque la rupture et le détachement des couches externes de la cuticule.
Les rayons UV détériorent les protéines de la fibre capillaire et la kératine.
En surface, vous constatez alors qu’ils deviennent secs, plus fins et qu’ils éclaircissent (destruction des pigments mélaniques).
Avec une exposition régulière au soleil l’été, les cheveux deviennent donc très rapidement fragiles et cassants.
Résultat : les fourches apparaissent.
Quels sont les effets chlore sur les cheveux ?
Il n’est pas nécessaire d’entrer dans de grandes considérations pour observer à quel point l’eau salée et le chlore abîment nos cheveux.
Néanmoins, les précisions suivantes nous aiderons à trouver la meilleure parade.
Comment le chlore a détruit mes cheveux :
Première expérience :
Je me souviendrai toujours du soir où mes cheveux ont rendus l’âme.
A dix-sept ans, j’avais le bonheur de me baigner dans la piscine d’une copine tout au long de l’été. A cette époque, j’ignorai absolument tout des soins capillaires. Un shampoing (décapant) seul suffisait à ma routine quotidienne.
Ma copine avait de longs et beaux cheveux roux bouclés, semblables à ceux de Kate Winslet à l’époque de « Titanic ». Je ne m’inquiétais donc pas à propos du chlore, qu’ils supportaient visiblement très bien.
Mais son père avait changé de produit désinfectant et ce jour-là, l’eau de la piscine était trouble.
En rentrant chez moi, en fin d’après-midi, j’ai remarqué l’aspect étrange de mes cheveux (longueur mi-dos) : j’avais omis de les rincer. Ils avaient séchés et formaient des paquets mi crêpés, mi collés entre eux.
Impossibles à démêler.
Le mal était fait. Je me suis résignée à les couper en un carré court.
Concilier natation et cheveux longs :
Quelques années plus tard des soins adaptés ont suffit pour concilier piscine et chevelure de sirène.
Le port d’un bonnet de bain aidait beaucoup, même si celui-ci n’était pas parfaitement étanche.
En précaution, j’enduisais d’une huile végétale la zone de ma tête, qui était habituellement mouillée (vers la nuque).
Je rinçais mes cheveux directement en sortant de la piscine, et j’appliquais un après-shampoing. Ce-dernier posait le temps de rentrer à la maison (un quart d’heure).
Ensuite, je lavais mes cheveux et je réalisais un masque.
Leur longueur atteignait la taille. Ils étaient colorés au henné. Et cette période de natation régulière n’a causé aucun dégât.
Pourquoi le chlore endommage-t-il la fibre capillaire ?
C’est tout simple : la chlorine utilisée dans les piscines est un agent chimique désinfectant. Son rôle est de détruire les bactéries.
Or, comme tous les produits antiseptiques, les molécules qui entrent dans la composition ont un effet détergeant. Son pouvoir d’oxydation est très élevé. Les cheveux se retrouvent déshydratés.
En réaction, ils gonflent sous l’humidité. Des frisottis apparaissent. Les pointes et les longueurs deviennent cassantes. Les fourches se multiplient. Des mèches entières se cassent et la chevelure perd sa densité.
Un autre élément entre en compte : l’association de la chorine et des rayons UV. En effet, à moins de se baigner dans un bassin couvert (opaque) ou par temps pluvieux, ce qui est généralement moins attrayant l’été, piscine et soleil forment une terrible combinaison.
Les dangers du chlore pour les cheveux colorés ou décolorés
Une étude publiée en 2010 (Pires-Oliveira, Rafael1; Joekes, Inés State University of Campinas – UNICAMP, Brazil) confirme les méfaits de la chlorine associée aux rayons UV : les protéines sont détruites et les pigments mélaniques naturels se dissolvent.
Si vos cheveux sont naturels (vierges), le processus ressemble à celui d’une oxydation pure : les cheveux noirs prennent des reflets rouges ou jaune. La première couche de pigment mélaniques (bleue) se détériore.
En revanche, le résultat est plutôt surprenant pour les cheveux déjà les cheveux décolorés (chimiquement) : la chlorine associée aux rayons UV atténuerait leurs reflets rouges ou jaunes.
L’explication est simple : les molécules de chlorine possèdent une teinte bleue-verte qui se fixe sur la fibre capillaire. Elle agit comme une sorte de patine.
Aussi, une personne brune qui décolore ses cheveux en blond, se retrouve normalement avec des reflets oranges qu’il convient de neutraliser régulièrement grâce à des produits spécifiques.
Ces reflets oranges s’atténueraient donc au contact de la chrlorine, en raison de la teinte inhérente à cette molécule (bleu-verte) : c’est le principe de neutralisation d’un reflet.
Néanmoins, que cette petite expérience chimique ne vous apparaisse pas comme une solution ! En effet, contrairement aux patines des coiffeurs, spécialement formulées à cet usage, et qui contiennent toujours des agents hydratants ainsi que des silicones (film protecteur utile pour les cheveux traités chimiquement), la chlorine de votre piscine endommagera profondément et irréversiblement vos cheveux.
Y a-t-il un risque d’avoir les cheveux verts à la piscine ?
Si vous décolorez vos cheveux en blond, peut-être avez-vous entendu parler du risque de vous retrouver avec des cheveux verts à cause de la piscine ?
Effectivement, cela peut arriver, dans certains cas… Cette fois-ci, le responsable n’est pas la chorine en soi, mais le fer et le magnagnèse naturellement présents dans l’eau. L’ajout de chlore, pour désinfecter, provoque une réaction chimique d‘oxydation avec ces métaux lourds.
Le cas des cheveux chimiquement éclaircis (décolorés) puis colorés en blond (patine) est particulier.
Après avoir subi ces traitements, les cheveux deviennent beaucoup plus poreux. Ils absorbent ainsi d’avantage les pigments… non seulement ceux de votre crème colorante, mais aussi ceux des métaux bleutés (de la piscine).
Or selon les règles de la colorimétrie, jaune (blond) + bleu (métaux) = vert.
Les cheveux blonds vierges (ou complètement naturels) ne rencontrent évidemment pas ce problème.
Pour éviter toute catastrophe, je vous recommande ma routine de protection des cheveux, détaillée plus bas.
L’eau salée abîme-t-elle les cheveux ?
Contrairement au chlore, l’eau de mer reste un agent naturel : elle est composée de 3,5 % de sel et d’autres substances minérales. On y trouve notamment des sulfates, du magnésium, du bicarbonate, du calcium et du potassium.
Cette haute concentration en minéraux la rend bénéfique pour notre peau ou notre cuir chevelu dans une certaine mesure : pensez à l’effet « gommage » d’une marche sur le rivage -les peaux mortes sont éliminées.
Cependant, la fibre capillaire a une sensibilité et des besoins différents.
Le sel assèche énormément nos cheveux, en vertu d’un processus chimique appelé « osmose » :
Lorsque vos cheveux plongent dans l’eau de mer, il y a une différence dans les concentrations de sel entre l’eau dans vos cheveux et l’eau salée qui les entoure. Ainsi, une réaction se produit lorsque l’eau se déplace d’une zone à faible concentration en sel (vos cheveux) vers une zone à plus forte concentration en sel (l’eau de mer).
Scandinavian Biolabs, « Is salt water good or bad for your hair ? »
En conséquence, la fibre capillaire et la kératine se retrouvent déshydratés. Comme toujours, les conséquences visibles se traduisent par un aspect paille, la casse, les fourches et… la décoloration.
Ce n’est donc pas l’eau salée en soi, qui est mauvaise pour les cheveux, mais une immersion trop fréquente associée à une carence de soins :
- ne pas protéger ses cheveux avant la baignade (avec de l’huile par exemple)
- mouiller tous les jours ses cheveux dans l’eau de mer
- laisser ses cheveux sécher (avec l’eau salée) sans les rincer immédiatement
- ne pas laver et nourrir ses cheveux après chaque baignade (surtout si elles sont fréquentes)
Voici quelques gestes simples pour éviter de couper, à la fin de l’été, les précieux centimètres que vous aurez gagné…
Produits favoris et routine capillaire anti UV, sel et chlore
Une fois que vous connaissez les effets du soleil, du sel et du chlore sur vos cheveux, la réponse apparaît logiquement : un film protecteur s’avère nécessaire. De la même manière que l’on utilise un écran total pour la peau, il existe des produits adaptés pour nos cheveux.
Pour garder vos cheveux longs en bonne santé tout l’été, deux éléments sont indispensables : la protection (prévention) et les soins réparateurs.
Les sprays protecteurs anti-UV :
J’ai la chance de vivre en bord de mer. Chaque année, mes cheveux éclaircissent beaucoup grâce au soleil. Or, il est aisé de constater qu’ils sont beaucoup plus fragiles (secs et fins) qu’à l’époque où je vivais « dans les terres » (et que je les exposais moins).
Néanmoins, depuis plus de dix ans, j’ai constaté l’efficacité réelle des sprays protecteurs anti-UV pour cheveux. La plupart d’entre eux sont composés d’huile végétale (qui contient un film UV naturel) et d’ingrédients hydratants, qui agissent comme un soin.
Il est également possible de fabriquer le vôtre à partir d’une recette.
Après avoir utilisé celui de la marque Phyto, qui n’existe plus, j’ai trouvé un équivalent chez Nuxe : L’Huile lactée capillaire protectrice hydratante.
Elle contient notamment de l’huile de colza, de jojoba et de coco, en plus de nombreux agents hydratants et humectants. Bien que ce spray se présente comme un protecteur contre les UV (ainsi que le sel et le chlore), il ne possède pas un indice SPF suffisamment élevé afin de pallier aux dommages causés par les rayons.
En théorie, il n’est pas possible d’offrir une protection solaire totale aux cheveux.
Il est donc logique de ne pas s’attendre au même niveau de protection qu’avec une crème solaire.
Le spray protecteur (maison ou cosmétique fini) limite un petit peu les dégâts. Il apporte surtout un soin (huiles végétales), parfumé, qui contient un léger filtre anti-UV (environ SPF 8).
Quelle est la texture du spray anti-UV sur les cheveux ?
Elle reste assez légère. Mais si pulvérisée en trop grande quantité, elle donne un aspect « gras » aux cheveux.
Vous pouvez l’utiliser au quotidien (tous les deux-trois jours) si vos cheveux sont naturellement secs, en tant que spray protecteur parfumé (contre la déshydratation). Une ou deux pulvérisations suffiront à les nourrir.
Pour aller à la plage, l’application est plus généreuse. Ensuite, j’enroule mes cheveux et je les maintiens avec une pince. Ou bien, je réalise une tresse.
Ma routine de soins lorsque je vais à la plage ou à la piscine
Pour préserver véritablement vos cheveux du soleil, de la plage et de la piscine, des soins nourrissants sont indispensables.
Dès que vous vous baignez, il est possible de réaliser cette routine. Vos cheveux la supporteront au quotidien pour une période donnée (une semaine ou deux par exemple). En effet, il s’agit d’un plan intensif pour pallier aux dommages causés par le sel et le chlore.
Si vos cheveux sont décolorés en blond, cette routine vous évitera les reflets vert à la piscine.
En revanche, elle n’est pas soutenable sur un long terme : shampoings et de soins nourrissants trop fréquents pourraient à la fois assécher et saturer votre fibre capillaire.
Voici les différentes étapes, lorsque je prévois de me baigner à l’océan :
Préparation pour aller à la plage :
Avant de partir à la plage (ou à la piscine), je pulvérise généralement du spray protecteur sur mes longueurs (ou de l’huile de jojoba), puis je réalise une tresse ou un chignon.
Une autre alternative consiste à enduire votre chevelure d’après-shampoing, à condition que celui-ci ne contienne pas de quats ou de silicones.
L’idée est de réaliser une couche protectrice grasse et hydratante autour de votre fibre capillaire afin de l’isoler de l’eau.
Après la baignade :
Après la baignade, l’idéal serait de rincer immédiatement vos cheveux à l’eau claire (même si vous restez sur la plage). Si vous ne pouvez pas le faire tout de suite, ce n’est pas grave. En revanche, il vaut mieux éviter de les laisser sécher.
Le spray peut vous aider à garder cette humidité et agir comme une baume nourrissant.
Protégez-les des rayons UV, qui multiplient les dégâts en association avec le sel ou le chlore, en portant un chapeau à larges bords (vos cheveux sont relevés en chignon bas), ou en couvrant vos longueurs avec un châle.
Les soins réparateurs :
Une fois rentrée, je réalise un shampoing doux.
En fonction des jours, et en alternance j’adapte mes soins capillaires :
- Si je me baigne le lendemain (piscine ou mer), j’applique un peu d’après-shampoing nourrissant à la composition 100 % naturelle (pas de silicones). Pas de rinçage. Les cheveux sèchent, restent alourdis par le produit (on peut les attacher). Ils gardent un film protecteur.
- Si mes cheveux sont vraiment secs, et/ou que je ne me baigne pas le lendemain, je réalise un masque nourrissant. Il pose plusieurs heures (si possible). Rinçage le lendemain matin. En fonction de leur texture et du rythme des baignades, j’applique ensuite un lait hydratant/nourrissant sans rinçage.
Une fois par semaine, je réalise un bain d’huile végétal qui pose toute la nuit. En ce moment, celle de sapote est ma favorite.
Je reste vigilante sur l’apparition des fourches, et je n’hésite pas à les couper pour éviter qu’elles remontent sur les longueurs.
En conclusion :
Protéger ses cheveux du soleil, du sel et du chlore n’est pas compliqué.
Cependant, vous aurez besoin, en plus de votre shampoing habituel, d’une huile végétale et d’un bon soin après-shampoing.
S’il n’est pas complètement possible d’éviter les dégâts, la manière dont vous réparerez votre fibre capillaire afin de la rendre plus résistante, fera toute la différence.
Si vous prévoyez de devenir blonde ou d’éclaircir chimiquement vos cheveux, attendez l’automne : non seulement, l’été vous fera gagner naturellement entre un ton et un demi-ton plus clair, mais en plus vous partirez sur une meilleure base en terme de santé capillaire et de conditions d’entretien favorables.