Ma transformation capillaire grâce aux soins naturels

20,Juin,2022

Ce site est la troisième version en ligne.

Le blog Proustienne, autrefois appelé Longs Cheveux été crée en 2008, afin de montrer comment une chevelure s’est régénérée grâce aux soins naturels : la mienne. J’y partage quinze ans d’évolution avec mes découvertes et mon parcours de pousse.

Caractéristiques : Au naturel, mes cheveux sont blonds dorés (hauteur de ton 7.3) et légèrement ondulés (type 2A M III selon André Walker).

2005 – 2008 : des cheveux colorés, négligés, et cassés…

Cheveux cassés longueurs fines et transparentes

Jusqu’en 2008, je n’avais jamais accordé d’attention à mes cheveux.

Au quotidien, je me contentais de les laver et de les brosser (sans ménagement). Ils étaient secs comme de la paille et je les décapais avec un shampoing abrasif, conçu pour les cheveux gras… Je n’appliquais jamais de masques, ni d’après-shampoings.

Comme toute adolescente, j’aimais changer de couleur, en fonction de mes humeurs, grâce aux teintures éphémères (type Color Pulse de L »oréal)…

Je conservais donc avec un vrai acharnement, cette espèce de masse transparente à l’aspect crêpé, qui atteignait le haut de mon corset. En réalité, depuis deux ans, on aurait dit qu’ils ne poussaient plus.

Les longueurs étaient parsemées de fourches, et les pointes ressemblaient à des queues de rat.

Et comme je rêvais d’obtenir une longueur jusqu’à la taille, je refusais de les couper.

Pointes sèches et fourches cheveux
L’état de mes pointes en 2007, que je ne voulais surtout pas couper, et ce malgré le fer à lisser. J’avais également une coloration noire (ton sur ton).

A cette époque, j’habitais en lorraine, une région très humide. Mes cheveux gonflaient, frisottaient… A force de recevoir des critiques, j’ai développé un complexe. j’ai fini par avoir honte de cette tignasse indomptable.

Alors, un beau jour, en 2007, j’ai découvert l’existence du fer à lisser.

Durant un an, je me suis quotidiennement acharnée à maîtriser les mauvais plis entre les plaques de céramiques, chauffées à 220°c. De la racine aux pointes.

Appareils chauffants quotidiens, colorations, privation totale de soins… Avec cette maltraitance capillaire, la chute ne s’est pas fait attendre. J’ai perdu une partie de ma masse originelle.

2008 : la découverte des soins naturels

Les partiels de ma deuxième année terminés en mai 2008, je disposais de plus de temps libre pendant les vacances. J’ai alors entrepris alors quelques recherches sur internet… C’est ainsi que j’ai découvert l’existence du Jardin d’Isa et No : deux jeunes femmes qui arboraient de magnifiques chevelures, brillantes, soyeuses, jusqu’au bas du dos. Mon rêve !

Puisque je ne parvenais à faire pousser mes cheveux, ces dernières années, pourquoi ne pas tenter les méthodes maisons et naturelles ?

Leurs astuces m’ont immédiatement donné envie d’opérer un changement radical. J’allais les suivre à la lettre. Il n’y avait plus rien à perdre…

J’ai commencé des recherches. Je compilais tout ce que j’apprenais sur les huiles, les poudres et autres ingrédients naturels, ainsi que leur utilisation, dans un fichier.

Mon premier shampoing fait maison

La première étape fut de couper au moins 5 cm de pointes. Puis, j’ai fabriqué mon propre shampoing à base d’oléine de karité (l’huile la plus nourrissante) et d’une base lavante neutre.

J’ai réalisé des bains d’huile au moins deux fois par semaine ainsi que des masques au beurre de karité (à faire fondre, ne commettez pas la même erreur que moi, la première fois).

Enfin, j’ai testé le henné d’Égypte, en le laissant poser quatre heures….

Voici le résultat de la transformation grâce à ces soins naturels, en seulement deux mois :

Avant après henné bain d'huile cheveux

J’ai alors ouvert ce blog en août 2008, afin de partager mes découvertes et d’apporter une source de motivation à d’autres personnes. La première version est encore en ligne : Les recettes d’Elyria.

J’ai continué à couper les pointes d’un centimètre environ, tous les mois.

De grandes et belles boucles type « anglaises » sont naturellement apparues. Puis, elles se sont progressivement distendues, avant de disparaître.

Évolution pousse de cheveux soins naturels
Voici l’évolution jusqu’à la fin de l’année 2008…

Mes cheveux ont retrouvé de la brillance et du volume sans gonfler : l’aspect « paille » est devenu un mauvais souvenir, alors que rien n’en venait à bout autrefois !

2009 : longueur au milieu du dos

Grâce aux soins naturels et aux recettes maisons, j’ai atteint mon premier objectif en mars 2009 : avoir des pointes égales et plus fournies. Mes cheveux ont recommencé à pousser normalement. Ils ont également retrouvé leur masse d’origine.

Si les mèches cassées restaient encore très présentes, l’aspect soyeux et lisse les rendaient pratiquement invisibles. L’application mensuelle du henné commençait à foncer leur couleur.

Au lieu du henné d’Égypte, je préférais désormais le henné du Rajasthan, plus rouge.

Cheveux longs henné rouge

Je continuais la même routine, à un rythme très soutenu. Étudiante par correspondance, je laissais poser mes masques en journée, à la maison.

J’ai également soigné mon alimentation à cette période, et j’en ai remarqué les bénéfices.

Je n’utilisais plus le fer à lisser qu’à de rares occasions, surtout pour coiffer les mèches de devant, et j’évitais soigneusement de le passer sur les longueurs et les pointes.

A partir du mois d’août 2009, un nouveau cap a été franchi.

Un an après le début des soins naturels, j’ai obtenu la chevelure dont je rêvais, depuis si longtemps, au milieu du dos…

Pousse de cheveux soins naturels henné

2010 : les efforts se relâchent…

A partir de là, d’autres occupations surgissant, j’ai quelque peu relâché mes efforts, même si je continuais la routine de base, décrite dans le blog…

Mais je mettais moins d’huile végétale dans mes shampoings et j’utilisais à nouveau des appareils chauffants.

Les fourches se sont multipliées et les pointes se sont beaucoup affinées.

Découragée, j’ai donc passé l’année 2010 à les couper régulièrement…

Aujourd’hui, je connais les causes de cette « régression » : la base de départ était en mauvais état. Aussi, je ne réalisais jamais de coiffures protectrices (ni le jour, ni la nuit).

Voici les seules photographies de l’époque pour mesurer l’évolution. Avec le henné, la couleur est devenue très foncée.

Cheveux longs teinture végétale henné auburn

2011-2013 : une chevelure jusqu’à la taille et plus longue encore

Fin 2010, j’ai donc repris les soins de manière plus assidue. Je me suis définitivement débarrassée de mon fer à lisser.

Ces efforts n’ont pas été vains puisque j’ai enfin éliminé les fourches qui remontaient.

En mars 2011, mon objectif était atteint : les avoir jusqu’à la taille avec des longueurs denses, et en bonne santé !

En octobre 2011, mes cheveux atteignent les 82 cm (haut des fesses). J’en rêvais depuis trois ans !

Je me contentais de cette longueur, dite « classique », et je coupe fréquemment les pointes, afin de garder une belle masse.

De 2012 à 2016, je n’ai plus changé de routine.

2017 : lassitude

Cette année, j’ai relâché mes efforts… Faute de temps et de motivation, j’ai abandonné les masques maisons.

Mes cheveux s’emmêlaient énormément : pour éviter de les peigner pendant trente minutes, je les tressais jour et nuit. De cette longueur, je ne voyais plus que les inconvénients.

Paradoxalement, je suis devenue trop perfectionniste, traquant la moindre fourche. La couleur aubrun (du henné) ne me plaisait plus du tout…

Cheveux longs colorés au henné auburn

Le premier cycle de ces dix années de pousse s’est donc arrêté là.

2018 : j’ai tout coupé.

Je raconte pourquoi j’ai pris la décision de tout couper, en janvier 2018, dans cet article : Coupés, colorés, abîmés : j’ai fais n’importe quoi avec mes cheveux

2019 – 2021 : j’enchaîne les colorations chimiques

Pendant cette longue pause, j’ai essayé de retrouver ma base naturelle en enchaînant deux colorations d’oxydation afin que la démarcation avec les racines semble plus discrète. Peine perdue !

Puis, je suis retournée au henné sur mes cheveux décolorés. Et, j’ai tenté à nouveau plusieurs colorations professionnelles pour les éclaircir ou neutraliser les reflets roux.

Dans cet article, j’ai résumé ce qui s’est passé ces trois dernières années, et comment j’ai néanmoins réussi à maintenir des cheveux en bonne santé malgré l’enchaînement des colorations chimiques.

Mais les cheveux longs me manquaient trop. J’ai toujours regretté ma décision…

2022 : deuxième parcours de pousse, couleur naturelle

Journal de pousse cheveux au naturels

Fin 2020, la résolution est prise d’entamer un deuxième parcours de pousse en retrouvant ma couleur naturelle.

J’utilise un shampoing très nourrissant. Les coiffures protectrices accompagnent mon quotidien. Je réalise régulièrement des bains d’huiles et des masques hebdomadaires.

Mais surtout, j’ai compris le point essentiel pour éviter la fragilité, la casse et la chute excessive : nourrir ses cheveux de l’intérieur (vitamines et oligo-éléments).

J’ai ponctuellement utilisé des produits contenant du silicone, mais je suis très vite revenue vers une routine 100 % naturelle : rien n’est plus efficace !

Les soins que j’apporte sont complets mais minimaux afin de gagner du temps. Mes cheveux ne s’emmêlent quasiment plus. Je coupe régulièrement les fourches une à une.

Voici la longueur et l’aspect de mes cheveux, au mois de mai 2023 :

Pousse de cheveux longs mai 2023

Leur couleur est 100 % naturelle. Ils sont blonds cendré à la racine et éclaircissent naturellement vers un blond miel cuivrés (aucun henné, ni décoloration) en poussant.

Suivez mon évolution dans les articles du Journal de pousse publiés tous les deux mois, où je mets à jour ma routine, mes tribulations capillaires et les nouveaux produits testés :

Bon courage à celles et ceux qui souhaitent adopter des soins naturels. 

Vous ne le regretterez pas !

0 commentaires